AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  




 
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 « We can save her… or not.» ▬ June

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Noam E. Tanner
Noam E. Tanner
Age du personnage : 25 ans
Messages : 2123
Profession/Etudes : Mécanicien
Pseudo : sydney
credits : sydney
open pour un sujet ? : Yep

Tell me more
Statut: Craque pour quelqu'un
Relations:

ADMIN Aimer quelqu'un, c'est aussi aimer le bonheur de quelqu'un

MessageSujet: « We can save her… or not.» ▬ June   « We can save her… or not.» ▬ June EmptyDim 11 Juil - 19:10




June E. R. & Noam T.




Soquel Avenue. Appuyé contre sa voiture, il regarde l’immeuble où deux ans plus tôt, il avait partagé cet appartement avec Charly. Des moments heureux, tel que le jour de leur emménagement. Dieu que ça avait été un grand moment. Avec un Caleb qui inspectait chaque pièce et qui lui lançait des regards suspicieux. Noam n’était pas nostalgique. Il avait toujours été admiratif de Caleb Evans. De sa force d’avoir si élever Charly seul. Il n’avait pas sombré après la disparition de sa femme. Pour sa fille, il avait braver toutes les épreuves avant que la maladie l’emporte à son tour. Dans la famille Evans, il ne restait plus grand monde. La maladie frappait une fois de plus et Noam refusait qu’on lui retire Charly. C’était simplement hors de questions.

Sauf qu’il n’était pas devant ce bâtiment dans l’espoir que la maladie disparaisse miraculeusement, il se doit de monter à cet appartement et avoir une longue discussion avec le jeune médecin. Une fierté l’empêche de bouger de l’endroit où est garé sa voiture. Simultanément, il a conscience que s’il reste passif, Charly disparaitra. Car il connait son mode de fonctionnement et malgré tous ses efforts, elle laissera la maladie la bouffer jusqu’à son dernier souffle. Il soupire un bon coup et se redresse. Les premiers pas sont les plus déterminant. Que va-t-il lui dire ? Il n’en sait rien. Il y va à l’instinct, par ce qu’il ne peut pas la regarder s’épuiser et abandonner. Car peut être songe-t-elle qu’il aura une meilleure vie. Sauf que Charly se trompe. Rien ne peut être meilleur pour Noaly et Noam, qu’elle.

Sa main pousse la porte qui mène au hall. Il doit réfléchir à ce qu’il va lui dire. Il ne le connait pas réellement. June Reed. C’est lui qu’il vient voir. C’est pas forcément la meilleure idée du monde mais, il pense pouvoir compter sur lui pour convaincre Charly. Moults scénarios se sont déroulés dans son esprit à l’idée que tous deux se retrouvent face à face. Peut être June voudra-t-il lui mettre son poing dans la figure ? Noam sait être beau joueur lorsqu’il le faut. Mais il s’agit aussi de Noam, il n’a pas peur de se salir les mains ou de se battre s’il le faut. Ainsi, il n’a aucune idée de la façon dont les évènements vont se dérouler. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il doit le faire. Pour Charly, pour leur famille et aussi parce que June pourrait avoir besoin de Charly pour avancer dans sa vie. Ce dernier point, Noam ne l’apprécie guère mais il a bien réfléchi à la situation. Il est prêt à tout pour garder Charly près de lui.

Appartement 23C. Son nom sur la porte lui rappelle qu’il n’est pas seulement l’ex de Charly mais son médecin. Le message resté sur le répondeur de la veille lui assure pratiquement que les résultat de Charly – dont elle ne lui a pas parlé – sont signe de mauvaise augure. L’image de Noaly et Charly ensemble, traverse son esprit et il n’en faut guère plus pour que son courage lui reviennent. Ses doigts tombent sur cette porte, de façon répétitive. Reste plus qu’à espérer qu’il aura droit à plus de considération que de devoir faire face à une porte close.

Revenir en haut Aller en bas
http://dont-stop-believin.forumactif.com/t150-noam-tanner-when-you-call-my-name-it-s-like-a-little-prayer http://dont-stop-believin.forumactif.com/t61-tanner-when-you-run-into-my-arms-we-steal-a-perfect-moment http://dont-stop-believin.forumactif.com/t59-noam-tanner-i-belong-to-you https://dont-stop-believin.forumsrpg.com
Invité
avatar

Invité

MessageSujet: Re: « We can save her… or not.» ▬ June   « We can save her… or not.» ▬ June EmptyVen 16 Juil - 2:13

Lauren Davis. Une jeune fille d’une dizaine d’année tout au plus. Pleine de vie et de gaité, attachante, drôle et ravissante. Mais cependant atteinte d’une leucémie. Les séances de chimio efficaces les premiers temps devinrent très vite inutiles. Elles ne servaient qu’à la vider de ses dernières forces. Malgré sa jeunesse, elle avait parfaitement conscience que sont état ne s’améliorerait sûrement plus. Elle se voyait diminuer chaque jour de plus en plus, et les regards attristés de sa famille, de ses amis et du personnel soignant étaient des indices suffisants. Suffisants pour une fillette de dix ans. Prête à mourir, et qui ne semblait nullement effrayée. Elle m’avait posé une question un jour, une question lourde sens. Elle m’avait demandé combien de temps il lui restait à vivre. Je lui avais répondu que j’étais incapable de lui fournir cette information, tout dépendrait de son état des prochains jours, qu’elle n’allait pas mourir prochainement et qu’elle sortirait sous peu de cet affreux hôpital rapidement, qu’elle pourrait de nouveau jouer et rire avec ses amies. Mais elle n’était pas dupe et fichtrement mature pour son si jeune âge. Elle m’avait regardé dans les yeux. Ce seul regard avait suffit. Elle voulait connaitre la vérité. Elle s’y était préparée, et était prête à l’entendre. Je lui donnais moins d’un an. Je le lui dis. Elle me sourit et me remercia.

J’étais aujourd’hui assis dans mon canapé, son dossier ouvert sur la table basse. Ses résultats d’analyses me narguaient. J’avais vu juste. Il y avait environ un an à présent que j’avais eu cette conversation avec elle. Et elle était décédée quelques jours plus tôt. Je ne lui avais pas menti, et elle m’appréciait pour ça. Son décès n’avait donc pas été une surprise, mais tout de même. J’avais fini par m’attacher à cette gamine. Et rentrer dans sa chambre, et trouver son lit vide m’avait secoué. Pourtant j’avais l’habitude, ce n’était pas la première patiente que je perdais et certainement pas la dernière. Mais à chaque fois je ressentais ce léger pincement au cœur, une pointe de culpabilité. Sans doute n’avais-je pas été à la hauteur une fois encore. Je refermais le dossier et me levais. C’est en jetant un bref coup d’œil par la fenêtre en traversant le salon que je l’aperçus. Je me figeais. Appuyé contre sa voiture, il était là. Noam Tanner.

Une foule de souvenirs me revinrent à l’esprit. Tout ce temps passé en compagnie de Charly. Notre histoire d’amour, notre vie commune, nos projets de mariage, balayés d’un seul coup par une seule personne. Lui-même qui attendait en bas de chez moi. Il était le seul et unique responsable de mes tracas. Suite au décès d’une amie que Charly et lui avaient en commun il avait quitté la ville. Pour y revenir quelques jours avant mon second mariage. Il était évident que Charly avait toujours de forts sentiments pour lui sinon elle ne l’aurait pas rejoint à la minute où elle avait appris son retour, elle ne m’aurait pas abandonné de la sorte. De leur amour était née une charmante enfant. Noaly. J’avais mis quelques jours avant de comprendre l’origine de ce prénom des plus saugrenus. Une association de leurs deux prénoms. Symbolique. Mais je n’avais pu m’empêcher de penser que si c’était avec moi que Charly aurait eu sa fille, nous l’aurions appelée July. Tellement plus joli.

Perdus dans mes pensées je ne m’étais pas aperçus qu’il avait disparu. Sa voiture en revanche était toujours garée devant l’immeuble. Sans doute avait-il une quelconque course à effectuer dans le quartier. Je rangeais le dossier de Lauren parmi tous les autres quand on frappa à la porte. Mon sang ne fit qu’un tour. Non. Ce ne pouvait être ça. Pas lui. Pas ici. Il n’avait aucune raison de me rendre visite. Quoique. En tout, je n’avais aucune envie de le voir pour ma part. Je me relevais doucement, avançais à pas feutrés jusqu’à la porte. Un coup d’œil dans le judas. Bingo. Je soupirais, et ouvris la porte. « Noam… Entre. » Certes je ne l’appréciais guère, mais je ne pouvais le laisser sur le paillasson. Je m’écartais. La rencontre promettait d’être intéressante.


Dernière édition par June E. Reed le Ven 30 Juil - 1:41, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Noam E. Tanner
Noam E. Tanner
Age du personnage : 25 ans
Messages : 2123
Profession/Etudes : Mécanicien
Pseudo : sydney
credits : sydney
open pour un sujet ? : Yep

Tell me more
Statut: Craque pour quelqu'un
Relations:

ADMIN Aimer quelqu'un, c'est aussi aimer le bonheur de quelqu'un

MessageSujet: Re: « We can save her… or not.» ▬ June   « We can save her… or not.» ▬ June EmptySam 17 Juil - 0:22



En arriver à prendre une telle décision, c’était admettre qu’il avait besoin d’aide. Peut être n’était il pas la personne la mieux placé pour faire entendre raison à Charly. Mettre sa fierté de coté ne lui était pas simple non plus. En tant qu’homme, il a du réviser son jugement. June devait avoir quelque chose de précieux pour que Charly se soit fiancée à lui. Malgré cette inquiétude persistante, il prend les devant. Cela dit, il lui faut plus d’une dizaine de minute pour passer de sa voiture au bâtiment. Qu’est-il censé dire à ce type qu’il ne connait ni d’Adam, ni d’Eve ? Charly est leur seul dénominateur commun. Peut être même sera-t-il l’unique. Il ferme une dernière fois les yeux et songe à Charly, à Noaly. Les personnes les plus importante de sa vie. Les seules qui requiert sa présence. Réunissant son courage, il parcourt la courte distante qui le sépare de l’appartement de June.

L’ascenseur est un chemin trop rapide. Réfléchir lui est nécessaire. Il monte les escaliers comme un automate. Comment doit il s’adresser à lui ? Docteur ? June ? Il secoue la tête tandis que tout s’embrouille dans son esprit. Et s’il s’inquiétait pour rien. Après tout, il sait juste que Charly a vu June récemment à l’hôpital. Et si elle avait accepté de se faire traiter ? Non. Il est sur que non. En quel honneur, elle aurait caché une telle chose ? c’est incohérent. Secouant la tête pour repousser ses pensées, il s’arrête sur le palier tout en cherchant le numéro de l’appartement. La porte du 23C est juste là. Au bout du couloir. A quelques mètres. Bonne ou mauvaise décision, il n’a pas la moindre idée de ce qu’il en résultera. Noam a juste la conviction que c’est ce qu’il doit être fait. Pour Charly, pour leur fille, leur famille.

Mécaniquement il porte quelques coups à cette porte. Le médecin ne l’accueillera surement pas avec un grand sourire. Plutôt avec une envie certaine de vouloir l’étrangler. Car après tout, il est la raison principale de l’annulation de son mariage avec Charly. A son grand étonnement, Noam vit la porte s’ouvrir et June ne semblait pas plus perturbé que ça. A croire qu’il s’attendait à sa visite. Conséquences : Noam redouble de questions. L’invitant à entrer, Noam se contente de hocher la tête et de pénétrer dans l’appartement. Un endroit calme leur était nécessaire pour parler. Noam n’était peut être pas très cultivé. Ancien quaterback du lycée, il ne brillait pas par ses résultats scolaire. Ceci dit, il n’en était pas moins très apprécié par la population locale. Il s’attend plus que tout, à entendre June, répliquer qu’il ne peut communiquer des informations sur le dossier médical de Charly. Et en outre, ça n’est pas ce que demande Noam. Juste qu’il l’aide à convaincre la jeune femme de se battre. Son regard parcours très rapidement l’appartement du médecin avant de prêter plus attention aux bruits de pas se rapprochant.

Comment devait il commencer déjà ? Il a oublié. Une fois de plus, il va devoir improviser. Dieu sait qu’il n’a jamais été doué pour ça. « Je sais que j’suis la dernière personne que t’as envie de voir… surtout depuis… » commence Noam en s’emmêlant les pinceaux. C’était inévitable. Cette maladresse est présente chez lui depuis toujours. Il sait mettre les pieds dans le plat comme personne. Une moue disgracieuse sur son visage, il ferme les yeux une seconde. « Je viens pas pour te rappeler que Charly t’as laissé tombé. Si tu veux me casser la gueule, j’t’en prie, défoules toi… » concède-t-il, déblatérant à une vitesse inimaginable. Signe de nervosité et d’inquiétude chez lui. June n’a pas encore émit une seule parole depuis qu’il a fermé la porte. Devant son silence et son regard suspicieux, Noam reprend : « J’ai besoin de ton aide… Pour Charly. »

Okay, c’était pas forcément la meilleure tactique. Et si cette idée était tout simplement une grosse connerie ? Avec des si, on refait le monde. Noam n’en est que plus perturbé. Il pense à Noaly. A Joyce, au reste de la bande, qui ignore tout de ce qui ronge Charly. Tous l’en tiendraient responsable d’avoir gardé ce secret, si jamais Charly succombe à la maladie. La perdre, il ne s’en remettra pas. Malgré toute la volonté du monde, malgré d’avoir Noaly, sans Charly il ne sera plus qu’une âme ayant perdu sa moitié. Il ne peut pas la laisser abandonné. C’est hors de question. Une force inconnu vient l’étreindre et plus déterminé que jamais son regard accroche celui de June. « Aide moi, à la convaincre de suivre un traitement. » Rapide, concis, on peut dire qu’il a été efficace. Mais serait ce suffisant pour que June aille dans son sens ? Noam n’en savait rien. Il ne parlait pas de leurs relation, juste de Charly et de sa maladie. Car Noam est persuadé que June ne veut pas la voir abandonner la partie. Après tout, il est médecin. Combattre la maladie, obtenir de nouvelles échéances, c’est son lot quotidien. Pourquoi refuserait il d’abonder dans son sens ? A cet instant, il repousse cette petite voix dans son esprit : parce qu’il aime toujours Charly. Déterminé, il ne quitte plus le regard du jeune médecin en face de lui, espérant vraiment que chacun saura mettre sa rancœur de coté pour sauver la jeune Evans.



Revenir en haut Aller en bas
http://dont-stop-believin.forumactif.com/t150-noam-tanner-when-you-call-my-name-it-s-like-a-little-prayer http://dont-stop-believin.forumactif.com/t61-tanner-when-you-run-into-my-arms-we-steal-a-perfect-moment http://dont-stop-believin.forumactif.com/t59-noam-tanner-i-belong-to-you https://dont-stop-believin.forumsrpg.com
Invité
avatar

Invité

MessageSujet: Re: « We can save her… or not.» ▬ June   « We can save her… or not.» ▬ June EmptyVen 30 Juil - 3:05

Sa maladresse m’amusait. Je savais que cette visite lui coûtait beaucoup. Il aurait certainement préféré se passer de mon aide. Mais il avait bien dû se rendre compte qu’il ne pourrait y arriver seul. Charly était une vraie mule. Ce défaut n’en était pas vraiment un et il faisait plutôt partie de son charme. Son entêtement m’avait toujours énormément amusé. Moins ces derniers temps évidemment. Mais c’était Charly. Et nous l’aimions comme ça. Noam tout comme moi. Un point c’est tout. Il n’arrivait pas à exprimer clairement l’objet de sa venue dans mon appartement. Et je dois bien avouer que je trouvais la situation plutôt cocasse. Il était en terre inconnue et ne me connaissais que vaguement. J’avais cet avantage sur lui. Non seulement j’étais chez moi, mais en plus Charly et ses amis -Joyce tout particulièrement- m’avaient raconté tout un tas de choses diverses et variées à son sujet. Bien évidemment je ne le connaissais pas aussi bien que Charly, mais tout de même. Je disposais de certaines informations sur son tempérament. Sa proposition de lui refaire le portrait me séduisait. Mais je n’étais pas ce genre de personne. Du moins pas avec lui. Pas maintenant, pas ici. Peut être aurais-je accepté dans d’autres circonstances et ailleurs, qui sait.

Il n’avait visiblement aucun tact et devait se sentir atrocement mal à l’aise. Nous avons tous notre petite fierté. Enfin petite, c’est une façon de parler. Certains en ont une plus grande que d’autre. Ca oui, j’en sais quelque chose. Et selon la légende, nous les hommes, avons une plus grande fierté que les femmes. Et d’après ce que j’avais entendu sur lui, Noam avait dû faire un réel effort pour se déplacer jusqu’ici et oser frapper à ma porte. Son orgueil avait dû en prendre un coup. Mais c’était pour la bonne cause. Il était prêt à tout pour Charly. Même à rendre visite à la personne qui le détestait le plus au monde. La personne dont il avait brisé le mariage quelques mois plus tôt. Son ancien concurrent. Il était déterminé et j’appréciais cette qualité. Pour une fois, nous partagions le même avis et avions le même espoir. Sans doute allions-nous pouvoir allier nos forces. Nous ne serions pas trop de deux pour arriver à bout de l’incroyable ténacité de Charly.

« Aide-moi, à la convaincre de suivre un traitement. » J’avais vu juste. Nous luttions dans le même camp. Seulement nous n’avions pas de grandes chances de la raisonner. Même à deux. Mais qui ne tente rien n’a rien. Ce proverbe, ou ce dicton, appelez ça comme il vous plaira, m’a toujours fait sourire. C’est souvent une expression que l’on utilise après avoir essuyé un échec. Histoire de se réconforter. De se rassurer, de se dire que ça valait tout de même le coup. Cependant cette fois j’avais le pressentiment que nous arriverions à quelque chose. Je l’espérais tellement fort. Je me sentais moins seul tout d’un coup. Ce combat que j’avais l’impression de mener en solo, aller à présent se dérouler en équipe. Nous ne serions plus à un contre un chacun de notre côté mais plutôt à deux contre un. Nous allions former une équipe. Et nous lancer à l’assaut de la forteresse de notre Charly. Nous avions tout deux conscience de l’ampleur de la tâche que nous nous apprêtions à entreprendre. Nous avions tout deux essuyé plusieurs échecs. Mais notre alliance allait tous les effacer. Nous avions perdu plusieurs batailles mais pas la guerre. Un nouveau combat commençait aujourd’hui.

« Tu la connais comme moi. Son obstination n’a pas d’égal. » Je soupirais. « Mais tu dois aussi savoir que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour la sauver. » La tâche allait s’avérer ardue. Mais nous n’allions pas renoncer aussi facilement. Nous avions nous aussi une idée fixe. Et aussi une certaine fierté. Notre amour pour elle et l’espoir de la sauver et de la voir sourire encore longtemps étaient des motivations suffisantes. J’avais déjà fait l’expérience de la mort d’un être cher. Et je ne voulais pour rien au monde la vivre une seconde fois. Je ne m’étais toujours pas remis du décès de Lane et celui de Charly m’aurait certainement anéanti. Elle avait été celle qui avait réussit à me consoler et m’avait redonné goût à la vie. Mais cette fois-ci, si le pire devait arriver, il n’y aurait personne pour m’empêcher de baisser les bras et de sombrer définitivement. Sauf Jean peut-être. Mais je ne préfère pas y penser.

J’étais retourné près de la fenêtre. Je lui tournais le dos. Le voir ne faisait qu’enfoncer un peu plus profondément le couteau dans la plaie. Je ne m’étais pas encore remis de ma soudaine rupture avec Charly. Et il en était l’unique responsable. Je n’arrivais pas à lui en vouloir et je me disais que je ne pouvais rien aux sentiments qui les unissaient mais tout de même. J’avais souvent rêvé de serrer mes doigts autour de son cou. « Je l’aime certainement autant que toi tu sais. » Je n’avais strictement aucune idée de la raison pour laquelle j’avais prononcé ces mots, ils étaient sortis tous seuls de ma bouche, sans réelle volonté de ma part. C’était dit. Et je crois que c’était mieux ainsi. Certainement pas pour lui, mais tant pis. Il devait savoir que je serais toujours là. Tapis dans l’ombre attendant patiemment le moindre faux pas de sa part. Prêt pour elle. Toujours amoureux. Et incroyablement pathétique. N’aurais-je pas pu simplement l’oublier et passer à autre chose ? Oh non, ça aurait été bien trop facile. Or, j’aime les complications et les complications m’aiment. Quelle chance.
Revenir en haut Aller en bas
Noam E. Tanner
Noam E. Tanner
Age du personnage : 25 ans
Messages : 2123
Profession/Etudes : Mécanicien
Pseudo : sydney
credits : sydney
open pour un sujet ? : Yep

Tell me more
Statut: Craque pour quelqu'un
Relations:

ADMIN Aimer quelqu'un, c'est aussi aimer le bonheur de quelqu'un

MessageSujet: Re: « We can save her… or not.» ▬ June   « We can save her… or not.» ▬ June EmptyMer 11 Aoû - 1:28



Une première pour Noam. Des situations difficiles, embarrassantes, rocambolesques et dramatiques, il en a vécu. Face à June, c’est une scène inédite qui se déroule. Jusque là, jamais il ne se serait plié à aller voir un ex de sa petite amie. Non. Pour la simple et bonne raison que Charly était indissociable de Noam. L’un n’allait pas sans l’autre. Charly avait toujours été avec lui. Puis il y a avait eu cette série d’évènements qui les avait éloigné et où elle avait recommencé à vivre, sans lui. Avec June. Cette partie, Noam préfère l’oublier ou l’ignorer. Particulièrement parce qu’il est responsable de cette situation. Son départ avait juste précipité les choses. Dans le fond, Noam savait qu’elle trouverait la force d’avancer. Elle ignorait toute la vérité. Toute cette histoire de famille qui a traversé son existence comme un obus lancé à pleine vitesse. C’est alors par instinct de protection qu’il a fui. Pas elle, mais sa vie. Parce qu’il ne savait même plus qui il était. Et la seule chose qui restait encore intact à cet instant, est son amour pour elle. Il est partout et c’est finalement ce qui l’a ramené ici.

Apprendre sa maladie avait créé ce gouffre. Etait il préparé à la voir le quitter ? surement pas. Ils viennent juste de récupérer leur fille que déjà, Charly s’éloigne. Instaure cette distance qu’il ne sait comment combler. La rattraper ? facile à dire. Charly est une tête de mule et rien de ce que Noam dit ou fait ne semble avoir d’effet sur les décisions de la jeune Evans. Alors il se résout à prendre le taureau par les cornes. Si elle ne veut pas l’écouter lui, peut être écoutera-t-elle les autres ? C’est ainsi qu’il commence sa campagne pour la convaincre. A commencer par June. Devant lui, son malaise s’intensifie. Sa présence doit déranger June. Si la situation n’était pas sérieuse et que Charly n’était pas impliqué, il ne serait jamais venu le voir. Or, lui, son médecin, sait mieux que quiconque que c’est plus que sérieux. Noam a besoin qu’elle vive. Pour respirer, pour surmonter toutes ses épreuves, pour élever leur fille. Un futur sans elle ? Il ne l’imagine pas une seule seconde. Elle le croit fort ou du moins, assez fort pour surmonter cette épreuve. Sauf qu’elle se trompe. Il n’est pas elle. Ce courage, il le puise chez elle. En son absence, il est vide, au bord du précipice qui ne demande qu’à l’absorber tout entier. « C’est tout ce que je demande. » répond-t-il au jeune médecin. Il ne veut pas s’étaler sur ses sentiments devant lui. Paradoxalement, il sait mieux que quiconque combien cet amour intolérable peut devenir destructeur lorsqu’on perd la personne qui nous est destinée.

Noam n’a pas besoin de l’observer longtemps pour se rendre qu’il aime encore Charly. Son regard suffit à le lui faire comprendre. Au moins, il peut compter sur lui pour convaincre Charly ou plutôt, essayer de lui faire rentrer dans le crâne que certaines personnes tiennent à elle et qu’elle a une famille. Elle ne peut pas simplement se laisser mourir, uniquement parce que sa mère est passé par là. Elle doit se battre. Pour Noaly. Pour son futur. Après tout, les traitements ont bien évolués depuis ces quinze dernières années. Elle a une chance de s’en sortir. Voir grandir sa fille, faire la fête, passer du temps avec ses amis. Pourquoi se refuse-t-elle le droit de vivre ? Noam cherche désespérément sans qu’une réponse ne surgisse de son esprit. Malgré toutes ses pensées et ses craintes qui tourbillonnent dans son esprit allant jusqu’à son cœur, il suit June des yeux. Les propos ne fusent pas. Noam réalise alors que June est peut être juste en train d’attendre. Attendre qu’il lâche Charly. Qu’il prenne la fuite à nouveau. Est çe, ça ? Pense-t-il réellement que parce que Charly est maladie, il va simplement fuir comme deux ans plus tôt ? la situation était totalement différente et son départ avait pour but de protégé Charly de lui. Même si ça n’a pas eu l’effet escompté. Il déglutit difficilement et tourne la tête vers June, posté près de la fenêtre. « Je sais. » souffle Noam. Comme si June avait besoin de lui rappeler qu’ils avaient faillit se marier. Enfin, il ne lui en veut pas. Qui ne tomberait pas amoureux de Charly ? « Noaly a besoin d’elle. On a tous besoin d’elle. » murmure-t-il en prenant un des quelques photos de Charly posé sur un meuble. « Pour commencer, je pensais à avertir les autres... après ça, ça sera miraculeux, si elle me fout pas à la porte de la maison. » repose-t-il cette photo où le sourire de Charly est omniprésent. La photo ne devait pas daté de plus d’un an. Elle semblait heureuse mais ces étoiles avaient disparu dans ses yeux. Des étoiles, qu’il veut à tout prix revoir. Il veut la retrouver et lui offrir cette vie de famille à laquelle ils ont longtemps rêvé. Il ne baissera pas les bras. Du moins, pas tant que son cœur battra et qu’il aura la force de la sermonner sur les milliers de bonnes raisons qu’elle a de se battre. Il veut la retrouver, peu importe ce que ça lui coutera. Il a déjà perdu une sœur et ça lui a couté cher. Perdre Charly signifierait qu’il perdrait la vie. Et à ça, il ne peut s’y résigner.





Revenir en haut Aller en bas
http://dont-stop-believin.forumactif.com/t150-noam-tanner-when-you-call-my-name-it-s-like-a-little-prayer http://dont-stop-believin.forumactif.com/t61-tanner-when-you-run-into-my-arms-we-steal-a-perfect-moment http://dont-stop-believin.forumactif.com/t59-noam-tanner-i-belong-to-you https://dont-stop-believin.forumsrpg.com
Invité
avatar

Invité

MessageSujet: Re: « We can save her… or not.» ▬ June   « We can save her… or not.» ▬ June EmptyLun 27 Sep - 2:01

Je dois bien l’avouer, je prenais un certain plaisir à torturer Noam, en quelque sorte. En lui rappelant dès que j’en avais la possibilité quels étaient mes sentiments pour Charly. Je savais que la situation était déjà extrêmement embarrassante pour lui. Ah, nous les hommes, et notre égo surdimensionné. Il avait eu du cran de venir frapper à la porte de l’ex de sa petite amie. Ex avec qui elle avait failli se marier, rappelons-le une fois de plus histoire d’enfoncer le couteau dans la plaie. « Noaly a besoin d’elle. On a tous besoin d’elle. » La pensée de cette petite qui allait se retrouver orpheline de mère du jour au lendemain me fend le cœur à chaque fois que j’y pense. Que voulez-vous, il faut croire qu’il y a un cœur derrière ces muscles. Elle est tellement adorable, pour rien au monde je ne lui aurai souhaité un tel malheur, bien qu’elle fût le fruit d’une union qui avait eu le don de m’énerver. Mais comment lui en vouloir avec une bouille pareille ? Bref, je m’égare. Il avait raison. Le décès de Charly allait chambouler un nombre inconsidérable de vies, tout comme l’avait fait celui de Lynn quelques années auparavant.

Mais je n’étais pas sûr que le dire « aux autres » comme les appelait Noam, arrange les choses. Si Charly avait jugé préférable de leur cacher la vérité, ce n’était pas sans raison. C’est une fille intelligente et qui n’agit pas sans avoir longuement pesé le pour et le contre. Du moins des fois, pas tout le temps, ça dépend. Mais pour le coup j’ai envie de lui faire confiance. Après tout elle ne m’a jamais déçu, sauf une fois peut-être –on se demande bien laquelle dis donc. De toute manière nous le savions déjà tous les deux, nous ses hommes et je doute fort que son petit groupe d’amis n’en sache rien. Après tout ils sont aux premières loges et malgré tous ses efforts pour avoir l’air d’être en pleine santé, les signes de fatigue de distinguent facilement. Ils ont forcément dû le remarquer, même si elle ne leur en a encore rien dit officiellement. Moi-même je ne peux m’empêcher de constater chaque semaine que ses cernes s’agrandissent et qu’elle se fatigue de plus en plus vite au moindre effort. C’est indéniable, sans traitement, elle ne tiendra pas longtemps comme ça.

Ah Charly, elle nous en aura causé des soucis. A Noam, comme à moi. Mais après tout, ne serait-se pas pour cette même raison que nous l’aimons tant ? Elle ne serait pas Charly sans sa complexité légendaire. En parlant d’amour, je n’avais aucune idée de ce que Noam pensait à mon sujet, mais je me le figurais assez bien. Il était comme moi après tout, un homme, amoureux, et de la même fille de surcroit. Mais il ne me jugeait pas, et pour cela je lui en étais reconnaissant. Je sais de nombreux hommes n’auraient pas vu d’une très bon œil qu’un autre ait des vues sur leur petite amie, mais visiblement Noam comprenait tout à fait mes sentiments. Après tout je l’avais aimé comme un fou, j’étais prêt à tous les sacrifices pour elle, et ce n’était pas un arrêt si brutale de notre relation qui avait pu mettre fin à des sentiments aussi ardents.

Après tout ça, je n’arrivais même pas à en vouloir à Noam. Après tout il n’avait fait que reprendre sa vie telle qu’il l’avait laissé à son départ. Et j’étais heureux pour Charly d’une certaine manière, car elle avait enfin retrouvé la stabilité qui lui avait tellement manqué lors de la disparition subite de son amant. Ils se méritaient. Chacun apportait quelque chose à l’autre. Et même sous mes airs d’envieux et d’ex jaloux, je ne pouvais m’empêcher de voir leur relation d’un bon œil. Aussi certainement à cause de Noaly. Cette petite avait besoin de retrouver ses deux parents pour avancer, chacun sait que l’absence d’une figure maternelle ou paternelle n’aide pas vraiment un enfant à grandir. Cependant après avoir retrouvé un certain équilibre auprès de ses deux parents, cette petite gueule d’ange s’apprêtait à le perdre une nouvelle fois. Quand le moment serait venu pour Charly de faire ses adieux au monde. Elle allait laisser derrière elle une famille bouleversée et sans repère.

Il avait raison, révéler la vérité aux autres lui attirerait certainement les foudres de Charly, et il était suffisamment informé pour savoir qu’il fallait mieux l’éviter. Mais comme dirait l’autre qui ne tente rien n’a rien. « Je suppose que tu sais à quels risques tu t’exposes en levant le voile sur cette affaire. Bon suicide. » lui souhaitais-je en lui lançant un regard empreint de sympathie. S’il revenait vivant après ça, il y aurait de quoi ériger une statue en son honneur. Nous faisions tous preuve d’un certain masochisme nous les prétendants de son altesse Charly. Mais personnellement je le vis assez bien. Je revins m’asseoir sur le canapé, face à lui. « Nous avons besoin d’un plan, c’est indéniable. Mais je ne suis pas sûr que mettre tout votre groupe au courant soit la meilleure des tactiques, sans vouloir t’offenser. » J’avais toujours eu un certain donc pour la critique, sans jamais pouvoir proposer quelque choses d’autre à la place. Dommage n’est-ce pas ? Je suis du même avis. Mais deux cerveaux valent mieux qu’un, et ensemble nous allons bien réussir à trouver quelque chose. Non ? Aller, on croise les doigts, « A cœur vaillant rien d’impossible. » Mais-oui-c’est-ça.
Revenir en haut Aller en bas
Noam E. Tanner
Noam E. Tanner
Age du personnage : 25 ans
Messages : 2123
Profession/Etudes : Mécanicien
Pseudo : sydney
credits : sydney
open pour un sujet ? : Yep

Tell me more
Statut: Craque pour quelqu'un
Relations:

ADMIN Aimer quelqu'un, c'est aussi aimer le bonheur de quelqu'un

MessageSujet: Re: « We can save her… or not.» ▬ June   « We can save her… or not.» ▬ June EmptyDim 17 Oct - 18:13



Cette démarche lui coûte. Faire les choses dans le dos de Charly pourrait se révéler comme une erreur monumentale. Sauf que discuter avec la jeune Evans ne menait strictement à rien. Elle le fuyait et faisait l’autruche. A dire vrai, Noam pourrait disparaitre a nouveau que Charly ne lèverait même pas le petit doigt pour l’en empêcher. Une chose parmi tant d’autres qu’il ne peut pas accepter. Quand a-t-il perdu le contact avec elle ? Pourquoi l’évince-t-elle de cette façon ? Il est prêt à endurer une lutte interminable sauf qu’il lui faudrait des cartes entre les mains. Charly lui complique la situation. Elle fait ce qu’elle sait faire le mieux. L’autruche. Il sait qu’elle est douée mais à ce point-là, c’est de la folie.

Face à June, il ne se cherche pas d’excuse ou lui démontre son amour pour Charly, il lui demande juste son aide. Pour convaincre Charly. Pour la mettre au pied du mur. Pour lui démontrer qu’elle a tort. Noam ne se sent pas réellement inquiet de la relation que June entretient avec Charly. Il se sait destinée à elle. A-t-il tort ? Sa vie ne pourrait-elle pas être destinée à une autre femme ? Parfois la question lui effleure l’esprit puis il pose les yeux sur Noaly et la réponse lui vient naturellement. Il n’y aurait aucune autre femme après Charly. C’était certain. Aucune ne pourra lui apporter cette sérénité et cette affection qui lui a longtemps fait défaut. Il se sent compris par elle. Elle mieux que personne comprend l’absence et la souffrance. Etrangement, il n’éprouve aucune jalousie de savoir que Charly rencontre June. Parce qu’il lui fait démesurément confiance. Parce qu’elle est honnête. Leur relation a toujours reposé sur ces valeurs. La vie se complique mais rien ne change entre eux. Il est là pour elle, même si elle refuse sa présence. Tout ce qu’il sait, c’est qu’un jour elle sera obligé de s’apercevoir qu’il est encore là, malgré tout.

On ne peut pas dire que cette conversation avec June est marquée par de longs discours. Leurs silences en disent bien plus long. Noam explique sa présence et ce qu’il compte faire. Révéler au reste de la bande la maladie de Charly. Audacieux et très risqué. Ça remonterait inévitablement aux oreilles de Charly et elle lui en voudrait à mort. Ou pire, il deviendrait invisible à ses yeux. Il ne sait pas trop. Il veut la faire réagir et qu’elle comprenne enfin qu’elle n’a pas à traverser cette épreuve toute seule. Sauf que lui aussi se met à douter de ce plan. Les propos de June auraient pu le faire sourire dans d’autres circonstances. « Parfois, il faut laisser partir ceux qu’on aime… » détourne-t-il les yeux en sentant cette souffrance se rouvrir en lui. « C’est pas le moment pour elle. Puisqu’elle ne m’écoute plus… j’pensais que peut être toi et les autres vous pourriez la convaincre. » Il se sent vulnérable sans elle et s’en veut d’être transparent aux yeux de June. Vivre deux ans sans elle avait relevé d’un cauchemar quotidien. Alors poursuivre sa vie toute entière sans elle, c’était certain. Il ne tiendrait pas six mois de plus. « Peut être que j’ai tort… » admet-il alors, complètement perdu. Il est paumé. Parce qu’elle s’éloigne, qu’il ne sait plus quoi penser. Qu’être fort c’est bien beau mais on a forcément des coups de cafards. L’existence de Noaly est le seule point positif de sa vie. De leurs vies. L’enlever à Charly serait-il envisageable ? Cette idée le répugne. L’enlever une seconde fois à sa mère serait de la pure cruauté. Noaly est la seule personne qui oblige Charly à se lever tous les jours. Ne serait-ce pas là, une monumentale erreur ? Il soupire alors longuement mais lorsque June lui fait part qu’il leur faut un plan et qu’avertir les autres ne changera peut-être rien, il a envie de lui mettre son poing dans la figure. Se permettait-il de le juger ? Toutefois, il garde son calme et le dévisage lentement. « Okay… dans ce cas, file moi une idée… parce que la seule qu’il me reste me parait… cruelle et inenvisageable. » réplique-t-il avec aplomb. Pourtant June n’avait pas vraiment été agressif. Il avait les nerfs en pelote, il manquait de sommeil et n’avait pas pu se défouler sur quelqu’un depuis trop longtemps. Ce qui jouait inévitablement sur son moral. Il était épuisé et parfois, il se retenait d’entrer dans la première épicerie pour s’acheter à boire. Et s’il tenait encore c’était pour Noaly et pour que Charly sorte enfin de sa bulle et s’aperçoive du monde qui l’entoure. Sauf que parfois l’appel est trop fort et on ne peut que craquer. Comme ce soir où il s’est retrouvé dans ce bar, un whisky posé devant lui. Et à cette seconde, il sortirait bien pour se trouver n’importe quoi contenant de l’alcool. Il suffisait juste de voir ses mains trembler et combien il souffrait du manque. Il sent alors le regard de June, insistant. Toutefois, il prend sur lui et referme ses mains. Avec de lentes respirations, il tente de reprendre le contrôle de lui-même, sous le regard curieux de June. Se doutait-il de la phase qu’il traversait ? Charly lui avait-il parlé de sa dépendance ? Il tenta alors de faire abstraction de tout pour se concentre sur leur problème. Charly. Car il y avait forcément une solution à leur problème.






Revenir en haut Aller en bas
http://dont-stop-believin.forumactif.com/t150-noam-tanner-when-you-call-my-name-it-s-like-a-little-prayer http://dont-stop-believin.forumactif.com/t61-tanner-when-you-run-into-my-arms-we-steal-a-perfect-moment http://dont-stop-believin.forumactif.com/t59-noam-tanner-i-belong-to-you https://dont-stop-believin.forumsrpg.com
Noam E. Tanner
Noam E. Tanner
Age du personnage : 25 ans
Messages : 2123
Profession/Etudes : Mécanicien
Pseudo : sydney
credits : sydney
open pour un sujet ? : Yep

Tell me more
Statut: Craque pour quelqu'un
Relations:

ADMIN Aimer quelqu'un, c'est aussi aimer le bonheur de quelqu'un

MessageSujet: Re: « We can save her… or not.» ▬ June   « We can save her… or not.» ▬ June EmptySam 9 Avr - 13:35

DEPART DU JOUEUR
Revenir en haut Aller en bas
http://dont-stop-believin.forumactif.com/t150-noam-tanner-when-you-call-my-name-it-s-like-a-little-prayer http://dont-stop-believin.forumactif.com/t61-tanner-when-you-run-into-my-arms-we-steal-a-perfect-moment http://dont-stop-believin.forumactif.com/t59-noam-tanner-i-belong-to-you https://dont-stop-believin.forumsrpg.com
Contenu sponsorisé


MessageSujet: Re: « We can save her… or not.» ▬ June   « We can save her… or not.» ▬ June Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

« We can save her… or not.» ▬ June

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hope Mills :: Remember Once Upon A Time...-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit | Forums RPG | Contemporains