Les amitiés se créent souvent à force de mots
FEAT COURTNEY & CHARLY

La pluie était toujours présente dans la petite ville d’hope mills. Apparemment une tempête faisait son chemin vers la petite ville de Caroline du Nord. En plus de la pluie, il y avait désormais ce froid. Ca ne faisait que quelques jours et la pluie agaçait déjà la jolie brune. C'était chiant d'être tout le temps mouillé, surtout quand notre voiture a tendance à tomber en panne quand il ne faut pas. La voiture de Charly était de nouveau mobilisé devant le Bones. Elle aurait bien demandé à Noam de la lui réparer, mais elle l’éviter. Depuis leur incartade à la plage, elle évitait à tout prix de le croiser. Elle en était même arrivé à faire en sorte que ce soit Joyce qui soit là quand il déposait leur fille. Elle connaissait Noam. Elle savait qu'il voudrait une explication et comment pouvait-elle lui expliquer qu'elle n'avait pas réfléchi mais que ça ne changeait rien pour eux deux ? Comment dire à quelqu'un que ça n'avait été qu'une pulsion qui ne voulait absolument rien dire ? Elle se sentait horrible. ELle avait l'impression d'être devenue une des filles qu'elle détestait le plus : une Sara.

Resserrant sa veste autour de sa frêle taille, elle avança rapidement pressée d'atteindre le Bones pour éviter la pluie. Cette journée n’avait pas encore totalement commencé, mais elle savait déjà qu’elle allait être nulle. Elle avait encore passer la nuit, sans trouver le sommeil. Elle avait finit par se lever et s'était faufilé dans la chambre de sa fille pour la regarder dormir. Et puis, la poisse avait continué: elle avait du prendre une douche froide parce que le ballon d’eau chaude ne s’était pas mis en route et son café, elle n’avait pas pu le boire puisqu’elle l’avait renversé au sol. Heureusement qu’elle possédait un bar et qu’elle pouvait faire son propre café. Et heureusement qu’elle n’avait pas accès aux outils médicaux, sinon elle se ferait sa propre perfusion de caféine. Sortant une main bien installée au chaud dans une de ses poches, Charly partit à la recherche de ses clés dans son sac. Elle devait absolument les avoir. C’était elle la boss, c’était à elle de faire l’ouverture et puis elle ne pouvait pas appeler Clay pour qu’il vienne les lui ramener. Bingo, elles étaient là entre son portefeuille et son ipod. Elle poussa un petit cri de victoire avant qu’on l’interompe par un mlle. Son cri se transforma dans un petit cri effrayé avant qu’elle ne se tourne vers la demoiselle. « Oui je peux vous aider ? »
Elle ne voyait absolument rien par cette pluie.