"Je t'ai eu, alors que je n'étais qu'une enfant âgée de 18 ans, mais dès qu'on t'a mise dans mes bras mon monde à changer. Ton sourire a bouleversé ma vie, et alors que Cooper ton père nous a quitté pour devenir un ingénieur dans le commerce internationale, j'ai su qu'on allait s'en sortir. Et je crois que ce que tu es devenu le prouve Bien. Tu es une magnifique jeune femme de 28 ans, à qui je peux tout dire et dont je suis très fière. Nous avons traversé des obstacles, et la vie n'a pas toujours été facile et douce avec nous, pourtant à chaque fois que je me battais c'était pour toi et je puisais ma force dans ton sourire. Tu es bien plus que ma fille ma jolie, tu es ma meilleure amie, mon oxygène et ma vie. Jamais je n'aurais la force de voir des larmes couler sur ton joli visage, et te voir malheureuse me briserait le coeur. Tu es tout pour moi Lena, et t'avoir loin de moi et malheureuse me hante. C'est pour ça que je viens te rejoindre à Hope Mills chérie, car je ne veux plus que l'on soit séparée. Car sans toi, une partie de moi est partie. Tu me manques ma jolie, tout me manque."
C'était la lettre que je t'avais envoyé avant mon arrivée à Hope Mills. Ce jour là, en l'écrivant, je me remémorait un de nos moments de complicité et des larmes coulaient sur mon visage. Je ne supportais plus d'être loin de ma petite fille qui était malheureuse. Te souviens-tu de ce jour?

Tu venais de rentrer d'un voyage de trois mois avec Jayden, pendant lequel je n'avais pour nouvelles de toi qu'une cinquantaine de coups de fils, pourtant c'était bien loin d'être suffisant à mes yeux et aux tiens. Alors quand ce soir tu es rentrée à NY, tu n'as pas attendu 5 minutes de plus pour prendre ta voiture et venir voir ta mère préférée. Durant tout le trajet qui te séparer de la maison, tu m'as téléphoné et m'as dit: « Hey Mamen, je suis rentrée, je viens de quitter Jayden, est-ce que je peux venir tout de suite?» On pouvait entendre dans ta voix ton désir de me retrouver le plus tôt possible, et je le partageai moi aussi. Alors sans plus attendre, je te répondis: C'est vrai ? Oh je vais enfin te voir, bien sûr que tu peux venir tout de suite!!. Et ce fut ainsi pendant tout le trajet. Sans plus attendre je sortis et allai m'asseoir sur la terrasse pour t'attendre. Dès que le moteur fut coupé, tu sautas de la voiture et l'on se courut dans les bras comme à notre habitude, quand on ne se voyait pas durant une période assez longue. Cette étreinte dura un peu plus de 10 minutes, dix minutes pendant lesquelles tu m'avouas à quel point je t'avais manqué, à quel point tu aurais voulu m'appeler plus souvent, et à quel point tu regrettais qu'on se soit disputée avant ton départ. Et moi, je t'avouai à quel point c'était réciproque et je t'aimais plus que tout. Les larmes coulaient sur nos deux visages, la joie avait prit le dessus et te sentir près de moi me réchauffait le coeur. Tu étais ma fille et je détestais être en froid avec toi. Ensuite, nous rentrâmes à la maison, et jusqu'au lever du jour nous parlâmes de ton voyage, de ce que tu vivais avec Jayden et de ce que j'avais fait depuis ton départ. Nous avions ri, et mangé des milliers de cochonneries, être avec toi était magique et cela m'avait bien trop manqué!

C'est pour retrouver cela que je suis ici à Hope Mills, pour revoir ce magnifique sourire sur tes lèvres... et être aussi proche de toi qu'avant que tu quittes NY.