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 The world is small feat. Camden & Lillyana

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MessageSujet: The world is small feat. Camden & Lillyana   The world is small feat. Camden & Lillyana EmptyMer 6 Avr - 14:57


Rien n'est réel sauf le hasard.


Encore un réveil matinal ! 5h du matin, Lillya avait eu un autre cauchemar. Elle se réveilla en nage et haletante. Après quelques secondes elle prit conscience qu'elle était de retour dans le monde réel, que l'horreur était loin derrière elle. Cela dit elle ne se sentit pas mieux pour autant. Elle se glissa hors du lit et se rendit dans la cuisine. Elle ouvrit le frigo et sortit une canette de jus de fruits bien fraîche qu'elle se passa sur le visage avant de l'ouvrir. En général les gens se passent de l'eau sur la figure mais vu ce qui lui était arrivé, elle n'avait plus ce réflexe...

Que faire lorsque le soleil n'est pas encore levé et que l'on n'a plus sommeil ? Lilly tourna en rond avant de se décider à allumer son pc. Elle ouvrit le dossier word du roman sur lequel elle travaillait. Elle relut son dernier chapitre et fit une grimace, peu convaincue par ses écrits et l'inspiration ne viendrait pas ce matin. Elle laissa tomber l'ordinateur et alla s'asseoir près de la fenêtre pour regarder le soleil se lever en buvant sa boisson. Elle en avait vu de nombreux et pourtant aucun ne se ressemblaient. Etaient ils différents ou bien était ce elle qui les percevait différemment ? Elle sourit toute seule en pensant à ses réflexions inutiles.

Finalement vers 6:30, elle se décida à aller faire un tour. Elle avait des idées de paroles qui lui venaient en tête alors pourquoi ne pas prendre sa guitare, de quoi écrire et aller se balader ? Hochant la tête comme pour s'approuver, elle fila d'abord sous la douche puis elle s'habilla en vitesse, optant pour un jean et un pull rouge foncé à épaules dénudées. Elle n'avait pas mis de soutient gorge, elle adorait sentir la texture de ce pull sur sa peau et puis, on ne pouvait pas dire qu'elle avait besoin de toujours porter un soutif. Pour miss gros seins, on repassera ! Une paire de basket, sa veste, un peu de masacara quand même et elle était prête !

Elle marcha un temps, sa guitare dans le dos et laissa ses pas la guider. Finalement elle se dirigea vers le ponton comme pour braver son malêtre. La mer était calme, heureusement. Elle ne croisa que quelques joggeurs qui passaient par là pour rejoindre la plage. Pour être sûre d'être tranquille avant que toute la ville ne se réveille, elle avança jusqu'à la moitié du pont. Elle n'était jamais à l'aise proche de l'eau mais elle savait que ce genre de "bravoure" était une petite victoire sur sa phobie. Elle avait déjà bien avancé, il faudrait encore du temps pour la vaincre totalement, si toutefois c'était possible...

Lilly scruta l'horizon à la recherche d'un signe - de quoi ? - invisible puis décida de s'asseoir en tailleur sur le sol, faisant tourner sa guitare pour la prendre en main. Elle sortit de sa poche son calepin et un stylo qu'elle posa près d'elle. Les yeux fermés elle caressa les cordes de sa gratte. Sans même s'en rendre compte elle commença à jouer quelque chose. Petit à petit une mélodie prit forme et son esprit lui suggéra des paroles. Elle prit des notes pour ne pas oublier et recommença à jouer en chantant. De cette façon les heures passeraient sans qu'elle y prête attention et les cauchemars s'éloignaient...

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Camden G. Donnelly
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MessageSujet: Re: The world is small feat. Camden & Lillyana   The world is small feat. Camden & Lillyana EmptyMer 6 Avr - 23:14



Jour de repos ou non, Camden avait quelques habitudes. Le propre du Marines en lui, était difficile à changer. S’il lui arrivait d’apprécier une grasse matinée de temps en temps, ça n’était pas le cas aujourd’hui. Sa vie tentait de retrouver un certain ordre mais il était loin d’être satisfait. Divorcé, marines relégué au rang d’instructeur, homme blessé qui – selon les médecins – n’avait que peu de chance de remarcher un jour. On ne peut pas dire que Camden collectionne l’optimisme ses derniers temps. La perte de son équipe, de ses amis l’a affecté. Car son unité était celle de base. Elle n’a jamais vraiment changé. C’était sa team depuis plus de quatre ans. Les perdre au cours de cette mission a achevé quelque chose en lui, quelque chose qu’il ne pourra jamais retrouver. Il est combattif, c’est certain. Il ne serait jamais arrivé au grade de lieutenant colonel si jeune s’il n’avait pas ce sens aigu qu’on impose généralement aux militaires. Camden est une sorte de héros mais il déteste qu’on parle de lui en ses termes. Il a été décoré et pourtant, il est toujours le petit Donnelly qui était fourré avec la jeune Burgham. Il avait eu envie d’aventures, tout comme elle. Leurs chemins se sont séparés après une longue histoire. Souvent. Tous les jours s’il était honnête envers lui-même, il pense à elle. Elle a ce petit quelque chose qu’il n’a jamais trouvé chez une autre femme. Il sait qu’elle est rentrée. Son cœur le pousse à aller la voir. Quant à sa conscience, elle lui rappelle que c’est Angie qui l’a plaqué sans réelles explications. Une séparation illogique aux yeux de Camden. Ils étaient heureux. Leur couple tenait le coup. Certes niveau stabilité, c’était plutôt en dents de scie mais ils s’aiment. S’aimaient. Rien que d’y penser, cette pensée le détruit. Car elle est la seule qu’il ne pourrait aimer autrement, qu’entièrement.

Les mains plongées dans les poches de son sweat, il avance mécaniquement. Se balader à cette heure, c’est l’assurance qu’il ne croisera personne de sa connaissance. Les gens le regardent encore parfois étrangement. Pourquoi ? Parce qu’il est seul ? Parce qu’Angie n’est pas près de lui ? Parce qu’il a tendance à boiter parfois ? Les gens d’ici ignorent tout de l’enfer qu’il traverse depuis sa dernière mission. Pour être honnête, personne ne sait. Pas même sa famille. Il connait du monde. Il a des amis, des connaissances, une ex-femme. Et pourtant, il a tenu à garder la vérité de son accident, très secrète. Il ne veut pas avoir à s’expliquer. Il ne veut pas entendre les reproches d’Angie pour avoir mis sa vie en danger. D’autres la mettait avant lui et ils s’en sont sortis. Et puis, il est vivant, c’est tout ce qui compte. Il est le seul rescapé de son unité. Ça compte non ? Son regard balaie la plage. Il n’aurait pas dû venir ici. Il y avait trop de souvenir. Lui, Angie, la bande Evans-Tanner. C’était beaucoup lorsqu’on connaissait les gens d’ici. Il se pince les lèvres pour repousser ces souvenirs. Il repousse le sourire d’Angie de son esprit et tourne la tête. Il hausse un sourcil en voyant une silhouette. Qui à cet heure peut trainer sur la plage ? A part lui, il sait que tout le monde dort dans cette ville. Son regard s’attarde sur cette silhouette.

Camden est bien loin de la perfection. Le fait qu’il connaisse les gens du coin, lui vaut en règle générale un regard ou un sourire. Engagé dans la vie de cette ville, il est bien souvent présent lors des manifestations, concours, galas ou soirées organisées. Ça fait partie de lui. Et si les gens l’apprécie et lui font confiance, c’est en partie parce qu’il s’est toujours investie et qu’il tente d’être fidèle à ce qu’il est. Curieux, il fait quelques pas vers l’unique personne présente sur ce bout de plage avant que cette silhouette se transforme en un visage familier. Evidemment qu’il aurait dû deviner. A bien y réfléchir, il n’y avait que peu de femmes qui pouvait se trouver sur la plage à une heure aussi avancée de la matinée. Et ce qui était certain, c’est que ce n’était pas Angie. Un vague sourire en coin se peint sur son visage.

« Encore le décalage horaire ? » suggère-t-il alors en s’installant près d’elle, sans même lui demander la permission de s’incruster. Il savait que c’était d’autres démons qui devaient tenir la jeune femme éveillée. Il faut dire qu’à côté d’elle, son cas paraissait presque mineur. L’espace d’un instant il fixe l’horizon puis tourne la tête vers elle, avant de désigner ses notes du menton. « Quelque chose d’intéressant ou tu me permets de le bruler ? »


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MessageSujet: Re: The world is small feat. Camden & Lillyana   The world is small feat. Camden & Lillyana EmptyJeu 14 Avr - 18:41

Du plus loin qu'elle se souvenait, Lillyana avait toujours écrit. Enfin, depuis qu'elle avait appris à le faire. Elle passait de nombreuses heures dans sa chambre à griffonner des histoires ou des poèmes. Son père avait toujours été son plus grand fan. Contrairement aux petites filles qui écoutaient les récits des aventures de princesses contées par leurs parents, avant de s'endormir la petite Lilly lisait les siennes. Evidemment, avec le temps, elle avait façonné son don. A douze ans déjà elle publiait une nouvelle dans un des journaux locaux de sa petite ville écossaise en banlieue de Glasgow. Ne plus écrire serait pour elle une mort à petit feu, clairement. Car aujourd'hui plus que jamais cette passion la fait vivre, ou survivre aux choix. Et ce n'était pas qu'une question matérielle. Ses romans et ses chansons permettaient de payer le loyer, les factures etc mais surtout, ils lui permettaient d'évacuer sa douleur pour éviter qu'elle ne la submerge complètement.
Petite elle écrivait surtout par rapport à sa mère qui ne l'aimait pas, puis il y avait eu la mort de son chat, de sa grand mère, le fait que Damian ne l'aimait pas - au début-, la mort de Damian... Il y avait toujours quelque triste moment à coucher sur papier glacé. Souvent il fallait lire entre les lignes mais dans tous ses écrits on pouvait déceler une part d'elle, de sa vie. Curieusement il était toujours plus facile, plus poignant, plus animant, de traiter des sujets douloureux. Il lui arrivait pourtant d'être heureuse mais le bonheur ne lui suscitait aucune source d'inspiration. Pourtant elle essayait mais, comme aujourd'hui où elle aurait souhaité penser à quelque chose de positif, elle se laissa aller à une chanson disons d'amour. Sauf que l'Amour ne veut pas de la chanteuse. C'était souvent ce qu'elle pensait en ce qui la concernait. Elle n'avait aimé que deux hommes, Damian surtout, mais Alexander également. La vie l'avait séparée du bel américain retourné au pays, la mort lui avait arraché celui qu'elle pensait être l'Homme de sa vie. Elle espérait d'ailleurs s'être trompée sinon elle finirait sa vie comme une vieille fille ! On dit toujours que les jolies filles n'ont pas de problème de coeur, c'est tellement cliché et faux !

Elle grattait donc sa guitare, posant sur les notes des paroles assez mélancoliques en totale harmonie avec sa voix suave. Evidemment elle ne serait pas l'interprète de cette chanson, Lillyana n'avait nullement l'envie de devenir une star malgré son talent. Elle n'entendit ni ne vit le jeune homme approcher, trop plongée dans ses pensées. Cependant elle réagit lorsqu'il s'adressa à elle en parlant de décalage horaire, cela prouvait qu'il savait qu'elle n'était pas du pays. Lentement elle releva son visage et ses yeux verts plongèrent dans le noisette de ceux de Camden. Elle ne fut pas surpris de tomber sur lui si tôt. " Cam'..." Elle se releva pour mieux le regarder. Malgré les années elle avait envie de dire qu'il n'avait pas changé. Toujours cette expression de dureté et ce regard vif. Il parla de ses notes et elle eut un petit sourire. " Des envies destructrices dès le matin ? " Elle lui indiqua la place à côté d'elle pour l'inviter à s'asseoir. " Dis moi, qu'est-ce que tu fais ici si tôt ? Insomnies ou lève tôt ?" Elle avait l'air ravie de le voir même s'il la sortait de ses pensées et la coupait en pleine création. Elle aurait bien d'autres nuits difficiles de toute façon...

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MessageSujet: Re: The world is small feat. Camden & Lillyana   The world is small feat. Camden & Lillyana EmptyLun 18 Avr - 20:53



Les bons souvenirs étaient lointains. Dans une contrée au fin fond de son esprit, enfermé dans une boite. Ceux qui restaient, étaient les plus violent. C’était ceux qui forgeaient une personne. Camden connaissait les deux. Depuis quelques mois, il faisait de son mieux pour garder la tête froide. Faire remonter les bons moments. Ça n’était pas si simple. A la base, il cherchait encore les regards amicaux et complices de son unité. Ici, dans la ville de son enfance, c’était particulièrement le regard d’Angie qu’il cherchait. Celui-là même qui pouvait passer de la crise de nerfs au sourire le plus irrésistible. Leur sorties aux cinémas. Leur premier rendez-vous. Leur mariage. Leurs retrouvailles dans des aéroports. C’était rien et c’était tout pour lui. Camden, bien que très sociable en général, se faisait de plus en plus silencieux ces derniers temps. Il ne fréquentait pas la ville aux heures de pointe. Il vivait, c’était sûr mais calé sur un autre rythme. En comparaison, il lui arrivait régulièrement de voir Joyce et Charly. Mais il faut avouer que ces deux, il est difficile de les éviter et puis, malgré leur amitié avec Angie, il avait conscience que pour elle aussi la situation devait être pénible. Certainement plus pour Joyce que pour Charly, qui, il avait entendu avait déclaré la guerre à sa voisine. Mais il les connaissait toutes les deux, ça n’était qu’une question de temps avant qu’elles ne redeviennent comme deux larrons en foire.

Alors dans cette situation, il sortait de chez lui à des heures moins conventionnelles. Le matin, très tôt. Ses nuits sont devenues très courtes depuis la perte de son unité. Les cauchemars ne le lâchent comme pour le rendre responsable de la mort de ses amis. Et dans un il y croit. Cette culpabilité le bouffe et il ne parvient pas à gérer la situation. Il voit encore son supérieur lui donner la carte d’un psy de l’armée. Et lui, qu’est-ce qu’il avait fait ? Il n’avait pas mis sa fierté de côté et avait simplement déclaration qu’il n’en avait certainement pas besoin. Qu’il n’était pas dérangé. Les cauchemars ça n’était que le début. Les militaires sont souvent les plus touché par ce genre de phénomènes. Ils voient des choses qu’ils ne devraient pas. Ils assistent impuissant à la mort d’innocent. La violence des actes les brisent et rien ni personne ne peut empêcher ça. Mais peut-on réellement se reconstruire ? Fonder une famille ? Avoir une vie normale après de tels évènements ? Camden n’évoque jamais cette partie de sa vie.
Bien souvent les gens sont admiratifs devant Marines et Militaires mais ils n’ont pas idée de la constante souffrance qu’ils doivent subir au quotidien. Camden la dissimule. Bien ou mal, il n’en sait trop rien. Il tente juste d’aller de l’avant mais depuis sa blessure, c’est devenu bien plus difficile. Car toutes les blessures ne sont pas visible à l’œil nu. Celles qui touchent son âme son irréparable et c’est justement les plus douloureuse. Savoir que jamais, il ne reverra ses compagnons d’armes. Qu’il n’a même pas pu assister aux funérailles. C’était ces moments-là, les plus difficiles. En plus de ceux qui avaient une famille.

Il était dans ses pensées à marcher sans but sur la plage lorsqu’il l’a remarqué. Elle était juste là. Qui ? Une jeune femme qu’il a rencontrée, il y a déjà quelques années. Dans des circonstances qu’elle voudrait oublier. L’horreur. C’était ce qui les avait unis. Et aujourd’hui, ils habitaient la même ville. Un sourire en coin s’étire sur son visage mal rasé, lorsqu’elle prononce son diminutif. En avisant sa guitare et ses notes, il tente une petite remarque et, l’espace d’un très brève seconde il baisse les yeux. « Il est tard dans une autre ville. » répond-t-il en déviant du sujet. Il n’était pas violent. Pas dans le sens à vouloir détruire. Camden était rongé par la souffrance qu’il ne maîtrisait pas. Alors oui, parfois il avait besoin de s’épuiser dans des combats. Comme à la base, lorsqu’il n’avait rien à faire, il s’épuisait au combat même si ça condition physique ne lui permettait pas. Toutefois, ça l’aidait à évacuer cette torture mentale dont il était victime. Mais ça, peu de gens auraient pu le comprendre. Lui faisant signe de s’installer, il prend place à côté d’elle et pose un instant son regard sur l’horizon où le soleil ne tardera plus à s’élever devant eux. Il se pince la lèvre inférieure, se souvenant alors de la dernière fois qu’il avait fait ça avec Angie. C’était juste avant son départ pour son engagement. C’était il y a trop longtemps. Il ferme alors les yeux, repoussant ce souvenir et revenant à la jeune femme près de lui qui lui demande ce qu’il fait ici, si tôt. « J’te retourne la question. » Hausse-t-il un sourcil avant de secouer la tête. « Tu crois que ça sera toujours comme ça ? Qu’on est destinés à devoir cohabiter avec toute cette obscurité qui est en nous ou bien qu’un jour ça finira par disparaitre ? » Il détestait ça. Ne pas avoir une vie normale. N’avoir personne autour de lui, qui connaisse ce genre de problème, de torture, avec qui en parler. Enfin, y’avait toujours les psys pour ça, mais quelqu’un d’expérience, qui l’avait vécu, c’était toujours différent. Il y avait toujours une chance que l’autre comprenne. Et qui, de part cette expérience pouvait conseiller l’autre selon son vécu. Camden doutait qu’un jour quelqu’un puisse comprendre ce que c’était. Angie un jour, peut-être. Mais il ne se voit pas aborder le sujet avec elle. Il y avait encore bien trop de non-dits entre eux. Elle lui devait tant d’explications. Et puis, honnêtement il doutait encore d’être capable de soutenir son regard. « T’avance ? » Avait-il besoin de préciser sa question ? Lilly n’était pas idiote et à travers ses mots, elle comprendrait. Quoique, c’était aussi possible qu’elle imagine qu’il parle de sa chanson, même si sa question se portait plutôt sur un autre épisode de sa vie. Mais ça, il devait être le seul à le comprendre. Après tout, il était d’être très loquace à cet instant même.



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MessageSujet: Re: The world is small feat. Camden & Lillyana   The world is small feat. Camden & Lillyana EmptyMer 11 Mai - 15:52

Depuis qu'elle était arrivée à Hope Mills, Lillyana s'était fait peu d'amis. Elle connaissait du monde car elle ne restait pas cloitrée chez elle, même si l'idée lui avait souvent traversé l'esprit. D'accord il lui arrivait parfois de ne pas mettre le nez dehors pendant des jours mais ce n'était pas par manque de sociabilité, c'était plutôt parce qu'elle était plongée dans ses écrits et elle n'avait pas envie d'en perdre le fil. Mais des derniers temps, avec l'annonce de ce nouveau tsunami qui avait touché le Japon, des centaines de mauvais et douloureux souvenirs étaient revenus l'assaillir et elle se coupait - inconsciemment ? - du monde. Seule Vivianne, qui l'avait accepté en tant que colocataire dans sa belle maison et qui était devenue son amie, semblait faire le lien entre et le monde des vivants. Pourtant elle n'était pas parvenue à lui expliquer pourquoi elle était si mal et avait éludé la question. Les gens sont toujours compatissants et parfois ils ont trop souvent pitié ce qui la rendait folle. Elle ne se considérait pas comme une victime, les victimes étaient ses amis. Elle était une survivante, voilà tout. Et elle n'estimait pas non plus mériter des compliments. Elle n'avait sauvé personne, elle avait juste eu de la chance.
C'était peut être cette façon de penser qui avait rapproché les deux jeunes torturés. Camden ne se prenait pas non plus pour un héros et se battait contre les démons qui l'assaillaient, la nuit surtout. Elle ne l'avait pas entendu arriver mais le voir était une bonne surprise. Ici, elle avait l'impression que lui seule pouvait la comprendre et de plus, elle n'aurait pas besoin de parler, s'expliquer. Lui aussi semblait content d'être tombé sur elle. Ils ne prononçaient pas de réelles phrases, bien construites mais ils n'avaient aucun souci pour se comprendre et échanger. Elle lui demanda ce qu'il l'amenait ici même si elle s'en doutait et la réponse du jeune homme ne fit que confirmer ce qu'elle pensait. Elle ne répondit pas non plus, lui adressa juste un haussement d'épaules, découragée. Finalement, face au soleil qui se levait pour qu'un nouveau jour commence pour Hope Mills tandis que le leur avait commencé il y a quelques heures déjà... Ou bien était ce le précédent qui ne s'était pas réellement terminé ? Leurs vies seraient elle un jour à nouveau dans la lumière ? Bonne question. Certains jours Lillyana y croyait dur comme fer. Mais d'autres comme aujourd'hui, ses pensées étaient plutôt négatives. « Je ne connais pas la réponse. Je crois qu'il faut y croire pour que ça aille mieux un jour... Mais comment oublier quand tout nous rappelle le passé... » Cette phrase n'était pas une réelle question, plus une triste constatation. Mais elle chassa aussitôt cette pensée. Si l'on veut que ça aille, il faut commencer par positiver. « Il faut bien ! Après tout, il se passe aussi de belles choses, non ? J'essaie de me focaliser sur celles là. Je crois juste que je ne regarderais plus les infos, c'est elles qui me dépriment ! » dit elle avec un petit sourire comme si elle avait tenté de faire de l'humour. Humour anglais ? Peut être bien ! Il arrivait souvent que les nouvelles personnes dans sa vie ne comprennent pas ses vannes et alors elle se sentait comme une extra terrestre. En un sens heureusement qu'elle était tombée sur l'annonce de Vivienne lorsqu'elle cherchait un logement à Hope Mills. Vivre seule ne l'aurait pas aidée à se sentir bien et le fait que sa colocataire soit française était un plus. A deux contre l'adversité, c'était toujours moins difficile que seule ! Les gens du coin n'étaient pas méchants mais elle en avait noté quelques uns qui ne semblaient pas apprécier les étrangers. Enfin... « Est-ce que tu as trouvé des réponses à tes questions depuis ton retour ? » Elle n'avait pas le détail de ce qui se passait dans la tête du jeune homme mais elle l'avait un peu cerné. Il n'était pas revenu ici pour rien. Lorsqu'on débarque dans une petite ville de ce genre c'est qu'on espère y trouver des réponses, une certaine paix. Elle même était venue ici pour se retrouver elle même, ce qui était loin d'être une tâche facile.


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MessageSujet: Re: The world is small feat. Camden & Lillyana   The world is small feat. Camden & Lillyana EmptyJeu 19 Mai - 20:46



Cette ville est l’une de celle où il y a de profondes blessures. Niveau familial, on ne pouvait pas dire que les Donnelly s’approchaient de la perfection. Bien au contraire. Le soulagement, il l’a trouvé auprès d’Angie. Elle était l’unique personne à pouvoir lui faire oublier l’histoire d’une soirée, de quelques heures, d’un moment qu’il était le fils d’une alcoolique et d’un homme qui n’a jamais voulu de lui. Les blessures de l’enfance sont plus longues à se refermer. Elles ne se referment jamais totalement. Ainsi en s’engageant en qualité de Marines, il savait qu’il serait amené à faire des choix, donner des ordres, faire des concessions, souffrir. Certains choix ont été cruel. Il a choisi son métier à sa femme. Parfois, il s’en veut car il se dit que c’est surement là qu’il a commis sa plus grosse erreur et qu’il aurait dû suivre Angie. Tout simplement. Est-ce qu’aujourd’hui, il serait dans cet état ? Inapte au terrain et tout juste bon à donner des leçons à des jeunes et arrogants nouvelles recrues. Certes, il est jeune. L’un des plus jeunes lieutenants colonels à vrai dire. C’est même une distinction. Sauf que Camden n’a jamais été à vouloir se distinguer. Que ça soit par le passé en tant que gamin de Hope Mills que comme Marines. Il a fait un bon leader, a mené à bien quantité de mission et pourtant, il garde toujours ce goût amer dans la bouche, d’avoir raté quelque chose. D’avoir échoué. Son mariage, sa carrière. Il n’a pas l’impression d’avoir réussi ou eu ce qu’il cherchait depuis longtemps. Et si souvent, il cherche où tout a dérapé, il imagine que ça vient de cette soirée où il a demandé à Angie de fonder une famille. Mais était-ce vraiment là ? Leur couple tenait bon mais ils ne se voyaient qu’en coup de vent, entre aéroports et retrouvailles minutés. Et si tout remontait à l’époque où il a signé son contrat d’engagement. Aurait-il pu rêver à une autre vie, une autre carrière tout en gardant Angie dans sa vie ? Mais ces derniers temps, bien trop souvent, le passé le réveil en sursaut à l’instant précis ou Stevens – l’un de ses équipiers – ferment les yeux justes après lui avoir demandé de dire à sa femme qu’il l’aime. Et ça, Camden s’en sentira responsable, jusqu’à la fin de sa vie. La mort de son équipe, il en est le seul responsable même si l’armée a levée toute les charges qui pouvaient lui être incombées. Car après tout, lui aussi avait faillit y laisser sa peau. La seule chose qui l’en a sorti, c’est cet amour désespéré qu’il a pour celle dont il est tombé armoureux dans cette ville. Aux mots de Lillyana, il ne peut que sortir de ses réflexions.

« Le souvenir est parfois tellement vif… qu’on pourrait le toucher du doigt. » murmure Cam’, le regard toujours fixé à l’horizon. « J’ai l’impression de débarquer d’un autre monde lorsque je vois les gens ici avec leurs petits problèmes… ça me semble si… futiles. Avec tout ce qu’on a vu… » soupire-t-il en secouant la tête. C’était comme s’il débarquait d’ailleurs, ou transformé en fantôme. Il peut tout voir mais personne ne le voit lui ou ce qu’il a traversé. Invisible, c’est l’impression qu’il a, d’être. Il plisse les yeux à la remarque de Lillyana et tourne la tête vers elle. « De belles choses ? T’en a une particulière en tête ? Non parce que de mon côté c’est plutôt le chaos total… Sauf si t’appelle une « belle chose » le fait d’être promu instructeur parce qu’on ne peut plus m’envoyer sur le terrain… » grinçais-je toujours aussi amer. Ça faisait des mois et pourtant, il l’avait toujours en travers de la gorge. C’était de la folie. Tout ça à cause de cette mission suicide et on le déclarait inapte à reprendre son rôle de leader dans une équipe. Ça le frustrait et pas qu’un peu. La fin de la remarque de Lillyana eut au moins le mérite de le faire légèrement sourire. « T’es passé par là… Les infos ne représentent même pas le tiers de la vérité, j’te l’apprends pas. Et crois-moi, y’a rien de plus déprimant que les infos… ou si, voir un film avec mon ex-femme qui commente chaque réplique. J’te promets qu’en moins de cinq minutes, tu perds ton calme. » Ironise-t-il. Il n’en parle pratiquement pas mais, même un moment pareil avec elle, ça lui manque. Refaire sa vie, il avait envisagé cette éventualité. Sortir avec une femme, c’était une chose. Tirer un trait sur son histoire avec Angie, c’en était une autre. Chose qui même un divorce et un silence de trois ans ne semblait pas suffire. Vivre ici, c’était aussi se rapprocher d’elle puisqu’elle était rentrée. Mais serait-ce suffisant pour eux ? Pouvait-il croire qu’il puisse encore y avoir un futur pour leur couple ? Elle lui devait des explications mais il avait peur d’entendre certains mots. Comme ceux qui lui annonceraient qu’elle n’est plus amoureuse de lui. Il savait alors que son cœur ne s’en remettrait jamais. Le soleil se lève lentement à l’horizon, la jeune femme le sort de ses pensées. Des réponses ? Pas exactement. « J’me sens toujours coupable… et j’ai aucune idée de ce que je dois dire en présence de mon ex-femme. Tout le monde ignore… mon accident. Surtout Angie… mais vu que cette ville ne sait pas garder un secret, j’attends le moment où elle viendra me tomber dessus pour m’engueuler… » commence-t-il puis son regard balaie la plage un instant. « Parfois j’me dis que si on m’a poussé à revenir, c’est parce que quelqu’un pourrait avoir besoin de moi ici… Oui, tu vas encore me dire que j’fais passer les autres avant moi. » Hausse-t-il les épaules. « Mais c’est la seule chose que je sache faire à peu près correctement. J’ai fait ce choix de carrière. Loyauté, dévouement… enfin tu sais. Le patriotisme. Et j’me dis que y’a toujours pire que mon cas et bien souvent, c’est la seule chose qui me remonte le moral. J’pense à ses gamins afghans qui risquent leurs vies à chaque minute. Des enfants innocents pour la plupart et dont beaucoup grandissent sans famille… c’est ce qui me fait le plus mal. L’absence de famille. » Parce qu’il l’avait vécu. D’une toute autre façon à vrai dire. Une mère alcoolique. Un père absent, menant une double vie à l’autre bout du pays. Un père qu’il connait à peine et qu’il préfère ignorer tellement il le répugne. Or, c’était en songeant à eux, que l’image d’Angie revenait en force dans cet esprit. Car ils auraient pu rompre ce cycle en fondant leur propre famille. Et contrairement à ce qu’elle pensait, elle ferait une mère exemplaire. Parce qu’il la connait. Il connait ses blessures. Certes, c’était il y a des années. Mais il sait aussi que les démons qu’elle doit affronter actuellement peuvent faire pencher cette personne d’un côté obscur. Et si on lui chargeait de sauver une seule et unique personne dans sa vie, un seul nom lui venait à l’esprit, même s’il en était divorcé. Parfois l’amour vous faisait faire des choses insensées. « Tu crois qu’il existe vraiment une raison à tout ça ? Toi, venir t’exiler ici… et moi revenir ici ? »


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MessageSujet: Re: The world is small feat. Camden & Lillyana   The world is small feat. Camden & Lillyana EmptyVen 27 Mai - 20:29

Contrairement à Camden, Hope Mills était la ville du renouveau pour Lillyana. Et elle portait bien son nom : Hope. On dit que l'espoir fait vivre, qu'il fait souffrir aussi mais qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? Elle ne pouvait décemment par rester dans sa ville et passer sa vie à déprimer en ressassant le passé. Non, sinon autant se tirer une balle ! Elle n'avait jamais été du genre à s'apitoyer sur son sort alors elle cherchait par tous les moyens de survivre. Ce n'était pas facile mais elle se raccrochait à l'idée que demain quelque chose de beau viendrait bousculer son quotidien. Elle se raccrochait aussi à ses nouvelles rencontres comme l'adorable Reese ou la piquante Vivienne, entre autres. Ces deux jeunes femmes lui apportaient une certaine lumière, elles ne remplaceraient jamais ses amies mortes mais elle les aimait aussi. D'une autre façon mais c'était tout de même fort.
Elle avait fait part à Camden de sa façon de penser : que de belles choses pouvaient encore les sauver. Biensur que lorsque l'on a vu la misère, l'horreur, la guerre, la dévastation... On ne voit plus les choses de la même façon, les gens ont du mal à comprendre. Mais elle ne voulait pas devenir blasée ou suffisante. Tout avait son importance, même un bouton sur le nez ! Il ne fallait pas faire de comparaison, juste replacer les choses dans leur contexte. Camden réfléchissait trop, il pensait trop au passé. Peut être n'était il pas prêt ? Lorsque l'on perd quelqu'un, il y a plusieurs étapes. Camden devait les passer pour ceux qu'il avait perdu, et pour son travail. « Tu es encore en colère. Mais cela passera, crois moi. Tu retrouveras le goût des petites choses. Celles qui font que la vie est importante. » Elle ne se voulait pas moralisatrice, loin de là. Elle espérait juste qu'un jour ils deviennent assez proches pour réellement l'aider. Elle avait plus avancer que lui sur la guérison. Sans doute ne lui restait il qu'une seule étape, cruciale : l'acceptation. Le déni, le refus, la peur, la culpabilité étaient passés. Elle était encore dans la phase dépression, elle ne se voilait pas la face. Certains jours elle s'en sortait et se entait prête à accepter, et d'autres non. Le nouveau tsunami n'avait fait que la replonger dans ses angoisses.
Il tenta finalement de faire un peu d'humour en évoquant son ex femme qui commentait chaque réplique lorsqu'ils regardaient un film. Elle pouvait sentir que cela lui manquait. Voilà les petits moments qui semblaient insignifiants mais qui en fait étaient primordiaux. Mais il redevint sérieux alors qu'elle lui demandait s'il avait trouvé des réponses à ses questions. Pour sûr il n'était pas revenu ici sans raison. Et sa réponse donnait raison à la jeune femme : il n'avait pas franchit toutes les étapes. « Pourquoi tu attends qu'elle te tombe dessus ? Je ne suis pas sûr que tu sois revenu ici au cas où quelqu'un aurait besoin de toi mais plutôt pour elle, non ? Si elle avait besoin de toi, de quelque façon que ce soit. Fais le lui savoir. C'est une femme... » Ajouta-t-elle avec un petit sourire. « Et oui : pense un peu à toi. Tu n'aideras pas les autres si tu ne le fais pas de toute façon. Donner est important, recevoir l'est tout autant. Donne toi du temps et laisse les autres s'occuper de toi également. » Elle ne pouvait pas dire qu'elle comprenait sa façon de s'oublier pour se dévouer aux autres, mais elle essayait. Cela dit elle était persuadée que tout donner n'était pas la solution. Comme pour tout il faut un équilibre. Quand au patriotisme, il avait lui aussi ses limites et Camden les avait sans doute déjà franchies. Il fallait aujourd'hui que l'on s'occupe de lui. Et qu'il comprenne que ça n'avait rien d'avilissant ou dieu sait quoi. « Biensur qu'il y a plus malheureux. Il y aura toujours plus malheureux. Et c'est sans doute pour ça que tu ne te plains pas, que tu ne lâches pas. Mais c'est important de lâcher prise et avouer qu'on a mal. Tu es humain Camden, et à ta façon un héros. Ne cherche pas à devenir un super héros, ces gens là finissent seuls... » Existait -il une raison à tout ça ? Leur souffrance, leurs malheurs, cet état de malaise persistant ? Lillyana regarda l'horizon et posa sa main sur celle de Camden « Oui. Et quand je vois ce soleil, je me dis qu'un nouveau jour se lève et avec lui mille possibilités. A nous de choisir lesquelles ! » Elle se tourna alors vers lui avec un grand sourire. Ses yeux étaient magnifiques dans cette lumière. « Si on allait déjeuner quelque part et chercher quoi faire de notre journée ? Interdiction de dire non et je veux une positive attitude ! » Elle avait l'air emballée par ce petit projet. Il fallait bien commencer par quelque part !
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MessageSujet: Re: The world is small feat. Camden & Lillyana   The world is small feat. Camden & Lillyana EmptyMer 1 Juin - 23:11



Sa maison, son foyer, c’était cette ville. Il a beau être un Marines, avoir vécu dans des bases pendant des années. Sa maison c’était encore dans ses rues, auprès de ses amis, près de sa mère malgré leur relation difficile. Revenir, c’était aussi accepter ce qui c’était passé l’année précédente. Camden avait participé à un lot impressionnant de mission. Parfois très dangereuse, et jusque là son unité s’en était toujours sortit. Il avait de l’expérience. Il avait participé à mission de secourisme. Pourtant ces moments-là étaient certainement les difficile à gérer. Cependant, ça n’était pas ce qui le poursuivait, le hantait. Sa dernière mission, il la traduisait par la fin de carrière en tant que Marines de terrain. Après tout, il a été décoré, a été remis sur pieds même s’il garde certaines séquelles de cette dernière mission. Le pire étant à ses yeux la perte de son unité et le fait d’avoir été relégué instructeur. En vérité, c’est le principe qui l’agace. Bien sur, l’occasion lui a été présenté comme une opportunité de carrière mais il n’a jamais été le genre à rester au sol pour voir ses recrues s’en donner à cœur joie sur le terrain. Alors en effet, il est en colère et ça ne passera pas avec un simple cachet à faire fondre. Okay, maintenant il a une vie tranquille, presque pépère. Enfin, il y a toujours les week end de permanence ou quelque fois, il se doit de montrer sa jolie petite gueule.
Cette ville, ses amis, ses parents, tous ignoraient ce par quoi il a dû passer cette dernière année. Plutôt sociable, Camden n’a jamais été du genre à faire beaucoup de bruit. Bien souvent, on se souvient de lui parce qu’il était toujours fourré avec Angie. Le reste du temps, on ne savait guère trop qui il était. Toutefois au sein de la communauté, il s’est toujours avéré serviable, poli et plutôt apprécié par la population. Souvent il se rabâche ce que son supérieur lui disait. Que ce poste d’instructeur était fait pour lui et que ça pourrait redonner une chance à son mariage, qu’il avait toute la vie devant lui pour trouver un équilibre et qu’il aurait ainsi la possibilité d’avoir un boulot fixe sans énorme contrainte. Le tout, sans parler du fait d’être passé Colonel. Il savait évidemment que ça ne pouvait être le cas que des militaires qui se distinguait par leur bravoure, loyauté et ténacité. Mais en ce moment ça ne changeait rien à cette colère qui menaçait d’exploser en lui. La remarque de Lillyana l’agaça. Il n’en fallait déjà pas beaucoup pour qu’il s’emporte mais si en plus elle en rajoutait c’était le pompon ! « ça passera ? Sérieusement Lillya ! » grince-t-il avant de soupirer et de secouer la tête. « J’ai dû annoncer à la femme de mon lieutenant que son mari était mort dans mes bras ! Parce qu’il m’avait obligé à lui promettre de délivrer un message ! Et tu crois qu’avec ce genre de chose, on peut vraiment arriver à passer à autre chose… à trouver un équilibre ?! » Honnêtement, Camden n’y croyait pas une seule seconde. Pas après la perte et souffrance qu’il a subit. Retrouver le goût des petites choses. Il n’y croyait pas vraiment. Aux yeux des autres personnes de cette ville, il tenait à garder cette image de bienveillance et de serviabilité mais intérieurement, il n’était plus qu’un homme dévasté par ce qu’il a vécu depuis qu’il a eu l’enveloppe du divorce entre les mains. Et il n’a rien fait pour aller bien. Au contraire, depuis ce jour il s’est mis à défier la mort. Même cette dernière ne semble pas vouloir de lui.

Parler d’Angie, c’était se plonger dans ce passé plein de douceur. Il savait être bon pour elle. Il savait interpréter chacune de ses réactions, il aurait même été capable de deviner ses pensées. Il avait grandit avec elle. Pas un jour ne s’était écoulées sans qu’ils soient fourrés ensemble. Leur histoire toute la ville la connaissait. Et tout le monde s’était attendu à leur mariage – malgré leurs métiers respectifs – et il avait tenu bon. Jusqu’à ce jour précis où il lui demande une famille. Alors oui, il a des millions de souvenirs avec elle, mais parfois les souvenirs ne suffisent plus. Parfois, c’est du réel que l’on veut éprouver à nouveau. Il aimerait pouvoir aller la voir et l’inviter à sortir sans que cette gêne et que tous leurs problèmes remontent à la surface. Car il y en avait. Beaucoup. Aux questions de Lillya, il se leva subitement et, fronçant les sourcils la fixa : « Je ne suis pas revenu pour elle. J’aurais préféré crever plutôt d’avoir à supporter tout ce qui s’est produit… » s’arrête-t-il au milieu de sa phrase. « Angie… » serre-t-il les mâchoires avant de soupirer. « ça fait plus de trois ans que je l’ai pas vu. Moins de six mois après notre dernière entrevue, j’ai reçu les papiers du divorce… alors ne me dis pas que j’suis revenue pour elle. Ici, c’est moi. Ma mère habite encore cette ville… » s’emporte-t-il malgré lui. « Je ferais pas le premier pas. Non. Jamais. » et ça c’était uniquement parce qu’en dépit qu’il était un homme et résistant, il ne voulait pas donner à Angie l’opportunité de se sentir bien. Elle avait voulu le divorce. Qu’elle assume. Et pourtant, il crevait d’envie d’avoir certaines réponses mais parfois la vérité faisait bien plus de dégâts. Ça, il l’avait appris à ses dépens.
« Je prends soin de moi. » répond-t-il alors qu’elle le fixe, pas convaincu une seule seconde par ses dires. « J’ai participé à un gala de bienfaisance y’a quelques semaines ! » rajoute-t-il pour la convaincre. Mais il l’entendait déjà rajouter qu’une fois de plus il donnait de lui-même mais ne faisait rien pour qu’on s’occupe de lui. Il était un homme et son coté réservé, le rendait toujours mal à l’aise lorsqu’on lui offrait quelque chose.
Il était tenace. Tout le monde le savait ici. Il ne lâchait rien avant d’en avoir terminé. C’était connu. Et ça ne changerait pas avant longtemps. Il tentait toujours de se dire que ce qui lui arrivait était banal comparé à l’horreur dont il avait pu être témoin au Moyen-Orient. Sauf que Lillya ne devait pas encore savoir que « Camden et héros » ça n’allait pas ensemble. Ou du moins, Camden refusait catégoriquement d’être étiqueté de la sorte. Serrant les mâchoires, il soutient son regard avant de lâcher. « Je ne suis pas un héros, que ça soit clair. » Il avait horreur de ça. Tous les militaires étaient étiquetés de la sorte. Ce sont des héros nationaux. Il a été décoré mais ça ne faisait pas de lui pour autant un héros. Du moins c’est ce que Camden a toujours voulu croire. Il revient pourtant s’installer près d’elle. « C’est pas dans mon caractère de me plaindre. L’année dernière j’ai failli y rester… et pourtant, j’ai tout fait pour que personne n’apprenne mes problèmes. Et ça malgré les médecins et infirmières qui m’ont pratiquement harceler pour que je prévienne au moins quelqu’un de ma famille… je pouvais pas. J’aurais pas supporté leurs regards… » La grande main fragile de Lillyana sur la sienne, il s’amuse à croire que si certains voyaient ça, ils se feraient des films à la vitesse de la lumière. Il rit doucement à sa remarque, le jour se levait simplement. C’était un cycle perpétuel mais son amie y voyait autre chose. Il se contente alors de secouer la tête, lorsqu’à son tour il croise son regard émeraude. « Bien M’z’elle ! » ironise-t-il alors avec un petit sourire en coin. « Si tu veux que le petit déj’ ait un effet bénéfique sur ma petite personne, t’es forcé de sortir ton portefeuille ! »






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MessageSujet: Re: The world is small feat. Camden & Lillyana   The world is small feat. Camden & Lillyana EmptyLun 6 Juin - 16:22

There's no place like home ! Ce dicton était totalement vrai, quoiqu'il se passe on finissait toujours par y revenir, même si ce n'était pas pour toujours. Après le tsunami, Lilly avait été soulagée de rentrer bien qu'elle ne s'y sentait plus vraiment chez elle. Elle avait l'impression d'être une étrangère, ou un monstre de foire avec tous ces regards posés sur elle. Certains trop compatissants, d'autres rancuniers comme si elle y pouvait quelque chose d'être la seule survivante ! Au final elle n'avait eu d'autre choix que de partir, mais au fond, elle savait qu'un jour elle rentrerait au bercail. Ne serait-ce que pour son père qui lui manquait terriblement ! Mais ici elle pouvait se détacher, en partie du passé, et penser à l'avenir. Un avenir plus sain et plus gai que dans sa banlieue de Glasgow. Ici personne ne savait par quoi elle était passée. Camden en connaissait une partie, la principale mais lui non plus n'avait pas les détails. De toute façon, il n'en avait sans doute pas besoin, il pouvait deviner. Lillyana n'avait pas non plus le détail de ce qui le rongeait de l'intérieur et vu qu'il n'était pas vraiment plus loquace qu'elle, personne ne devait le savoir à part lui. C'était sans doute là, leur plus grosse erreur. Il faut apprendre à parler, pour se soulager un minimum et que les autres puissent agir en fonction. Biensûr quand on vous dit que ça passera, sur le coup personne ne le prend bien car on pense tous qu'on ne s'en sortira jamais, que personne ne peut comprendre, qu'on est le plus mal loti au monde etc. Et l'anglaise ne fut pas surprise de voir Camden sortir de ses gonds. Au moins commença-t-il à se confier, s'il n'y avait que cette façon de le faire parler, elle était prête à le pousser dans ses retranchements. Il ne servirait à rien qu'elle lui dise que malgré l'horreur que devait être de voir un de ses amis et collègue mourir, puis de l'annoncer à sa femme, il trouverait une porte de sortie pour vivre SA vie alors elle le laissa s'énerver. Elle aurait pu lui dire qu'elle savait ce que c'était que de perdre des personnes importantes et ensuite d'annoncer à leur famille qu'elle était la seule survivante mais il nierait, il dirait que ce n'était pas pareil car dans le chagrin et la colère on se croit toujours seul au monde. Et pourtant...
Camden semblait ne pas vouloir se plaindre mais pas non plus s'en sortir. Il persistait à donner une fausse image de lui, de ce qu'il était à l'intérieur, juste pour garder cette image propre et nette que tout le monde avait de lui. Ce n'était pas comme ça qu'il avancerait, il ne ferait que se noyer de plus en plus. Il semblait pourtant avoir quelqu'un à qui se rattacher : Angie. Lilly restait persuadée qu'il était de retour pour elle même s'il niait, encore une fois. Tout comme lorsqu'il disait prendre soin de lui. Comment ? En participant à un gala de bienfaisance ? « Tu peux mentir à qui tu veux Cam', mais pas à toi même. Il n'y a qu'à voir comment tu parles d'elle, ton regard change, ta voix, ta posture. Mais si tu veux faire l'idiot dans ton coin par fierté très bien. Je serais toujours surprise par le courage que vous avez pour vous battre mais pas devant les femmes... Quand au gala... en quoi ça fait que tu prends soin de toi ? Une fois encore c'est quelque chose pour les autres ! » Et lorsqu'il s'énervait en disant qu'il n'était pas un héros, elle haussa les épaules et ajouta : « Un héros, c'est celui qui fait ce qu'il peut. Les autres ne le font pas, que ça soit clair. » répondit elle avec autant d'amabilité que lui en citant Romain Rolland. Les héros n'étaient pas ces hommes qui venaient se vanter au journal télévisé ou dans un bouquin, les vrais héros travaillaient dans l'ombre et faisaient ce qu'ils appelaient "juste leur boulot" comme les pompiers, les flics, les médecins... « Il est bien là ton problème Camden. Tu ne te plains pas parce qu'au final tu refuses l'aide des autres, tu refuses qu'on te rende la pareille et tu t'enfermes dans ton propre malheur, l'aggravant encore plus. Il n'y a pas de solution miracle, rien n'ira mieux tout seul. » dit elle plus calme après d'autres paroles positives, la main posée sur la sienne. Elle lui proposa alors de prendre un petit déjeuner quelque part. « Pas de problème je t'invite ! Et on ne se dispute plus pour aujourd'hui ! Je sais qu'on peut avoir des conversations sans fin car tu es une tête de mule et moi aussi, mais pour ce jour j'ai raison point final ! » dit elle en riant avant de se lever en lui tendant la main. Une fois debout, et se fichant bien que quelqu'un puisse les voir, elle le pris dans ses bras pour un câlin qui le surprendrait sûrement. Puis elle se détacha de lui avec un sourire et récupéra sa guitare. « A bien y réfléchir je crois que j'ai pas de sous non plus... On peut passer par chez moi ou y prendre le petit déj' comme tu veux ! »





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MessageSujet: Re: The world is small feat. Camden & Lillyana   The world is small feat. Camden & Lillyana EmptyJeu 9 Juin - 19:02



Cam’ était l’un des types les plus sociables qu’Hope Mills ait pu connaître. Sa gentillesse et bonté se lisait sur son visage. Les années l’ont changé, bien qu’il refuse de l’admettre. Il est devenu plus renfermé, plus mystérieux. L’armée, ça n’est pas un remède miracle lorsqu’on est un peu paumé à la base. Mais il avait eu Angie pour lui apporter cette stabilité. Il y a cru. Longtemps. Il y croit toujours. Se résoudre à passer à autre chose il ne peut pas. La ville a assisté à leur union et malgré que tous savent qu’ils sont désormais divorcés, Cam’ pense toujours qu’Angie a eu la trouille. Du moins, c’est l’explication la plus évidente qui lui est venue à l’esprit quand il eut reçu les papiers du divorce. Sur cette plage, alors que le soleil commence à se lever au fil des minutes, il poursuit cette conversation avec Lillyana. Elle ne sait pas ce qu’il ressent. Elle ne peut pas savoir. Oui, il est en colère et même si la plupart du temps, il donnait cette image de sérénité, il était loin d’être bien dans sa peau. Il ne sait pas pourquoi Angie est rentrée et ça l’agace. Lui, c’est son domicile. Il vit ici. A l’occasion de ses permissions, c’était toujours dans sa ville natale qu’il venait se ressourcer. Alors qu’Angie, ça devait faire des années qu’elle n’était pas revenue. Entendre Lillyana lui faire la morale sur la façon dont il parle d’Angie, l’oblige à serrer les mâchoires. Il n’avait pas envie de parler de ça. Une fois de plus, il avait fait ce cauchemar. Ou plutôt, il revivait en boucle cette mission qui avait tourné au drame. C’était ça le plus dur. Perdre ces frères d’armes. Là-bas, ils avaient été unis. Chacun connaissaient des détails de la vie de l’autre, parfois des sujets sensibles, intimes. Parce qu’ils n’avaient personnes d’autres à qui parler. Dans le fond, Cam’ aurait préféré y perdre la vie que d’en revenir handicapé. Soupirant, il vrilla son regard aux yeux clairs de l’anglaise. « C’est pas une question de fierté ! » grince-t-il en se détournant de son ami. « C’est elle qui est parti. C’est elle qui a décidé qu’elle voulait le divorce ! J’ai même pas eu un mot d’excuse… Et là, elle se repointe ici alors que ça fait au moins 5 ans qu’elle est partie ! » Mon regard vissé sur l’océan, je secouais la tête. « Et contrairement à ce que tu pense, je vis ici. Certes je n’y suis pas quotidiennement mais j’y reviens régulièrement. Et maintenant encore plus… » grimaçe-t-il en pensant à cette raison qui le condamne à un poste d’instructeur et à devoir dire adieu au terrain. « Le gala… je me sociabilise. C’est un début non ? » Hausse-t-il un sourcil en coulant un regard vers la jeune femme. « Ma dernière mission m’a coûté, Lillya. » lui confie Camden dans un soupir las. « J’ai perdu de ma motricité… sans parler des autres blessures… les cicatrices effrayantes. Je veux pas… » s’arrête-t-il une seconde en plissant les yeux. « Je veux que le regard des gens changent. Je suis toujours plus ou moins le même. Je suis ce bon vieux Cam’ a la tête dure et toujours aussi borné. » Se dévoiler n’était pas une mince affaire pour un Marines comme lui. Il avait même été obligé de se contraindre à consulter un psy à son retour. D’ailleurs les séances avaient été plutôt explosives avec cette thérapeute qui ne connaissait rien au terrain. Chassant cette idée de sa tête, c’est toujours l’image d’Angie qui revient sans cesse. « J’veux pas me battre pour rien. Si Angie est rentrée, c’est qu’elle a une bonne raison. Toute ma vie, j’ai cru que j’arriverais à la rassurer. Lui apporter cette confiance en elle qui lui faisait défaut. Et j’veux pas me battre pour elle, si c’est pour être exclu de sa vie au premier obstacle. » Cette situation lui prenait la tête et c’était peu dire. Est-ce que Lillya comprendrait ? Il n’était pas sur. Cam’ n’avait toujours aimé qu’Angie. Les autres n’avaient jamais retenu son attention. Elles pouvaient être sexy, aguicheuses et certaines bien foutu. Lui, ne les voyait pas réellement. Il était obnubilé par cette reporter qui avait réussi à lui briser le cœur, qui l’avait amener à prendre des risques inconsidérés. Sauf qu’il n’admettrait pas devant quiconque que cette attitude était la conséquence de son histoire avec Angie.
Les mots de Lillya se répercutent dans son esprit. « Je suis un homme, pas un héros. Le héros fait peut être ce qu’il peut mais ça n’est que l’apparence visible de l’étiquette. Parfois il est amené à voir et laisser des personnes mourir et ça, je ne l’accepte pas. Je ne suis pas un héros. » Et pourtant, il avait été décoré en tant que tel. Ça le dégoutait par moment. Ne pas se plaindre, recevoir l’aide des autres, ça le faisait doucement sourire sarcastiquement. Il lui jeta un regard de biais en lui répondant. « Crois-moi que lorsque j’étais cloué dans ce lit sans pouvoir bouger le petit doigt, j’avais pas le choix. J’ai pas à me plaindre parce que j’ai eu que c’que j’méritais. Si j’en suis là actuellement, c’est parce que j’ai agi comme un con ! » Il s’en voulait et il l’avait payé cher. Alors non, il ne pouvait pas s’en plaindre. Se plaindre.
Sentant sa main sur la sienne, il chassa ses idées parasites alors qu’elle évoquait d’aller prendre un petit déjeuner. Il ne se fit pas prier, lui soumettant qu’il acceptait tant qu’elle paierait ! Levant les yeux aux ciels, il avait l’impression d’entendre Mack par moment. « Si t’as raison aujourd’hui, ça sera pas le cas demain ! » ruse-t-il alors avec ce sourire en coin. Alors qu’elle se lève et lui tend sa main, il lui faut un temps d’adaptation avant que la douleur dans sa jambe s’apaise mais déjà elle le prend dans ses bras pour un câlin des moins inattendues. « On peut squatter la super maison ? et y faire des choses folles aussi ? » enchaine-t-il avec un petit rire. Tandis qu’il espérait bien qu’elle n’imaginait pas qu’il lui faisait des avances. « J’veux dire, on peut mettre le bordel ? un petit peu au moins… » Achève-t-il alors avec cette lueur malicieuse dans le regard comme un enfant qui n’aurait jamais connu les pyjamas party avec les polochons crevés.


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