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Reese Heleen Dewitt

Nom et prénom(s) : DEWITT Reese Heleen
Date de naissance et âge : 22 Novembre ; 22 ans
Métier : Etudiante en lettres/édition par alternance ; assistante d'édition
Statut : Célibataire
Groupe : Students

Manies, tics :

J'aime la vie, j'aime l'honnêteté, la loyauté et tout ce qui s'y rapporte. Je déteste l'hypocrisie, le mensonge, la méchanceté gratuite et l'injustice.

Je suis une jeune fille en apparence calme : souvent le nez plongé dans mes bouquins, on me donnerait parfois l'air d'un ange... En réalité, j'ai un tempérament explosif. Gare à celui ou celle qui viendra me chercher, sans quoi je rétorquerai immédiatement. D'un naturel impulsif, j'ai souvent tendance à réagir à l'instinct, peu importe les conséquences.

Lorsque je suis énervée, j'ai la fâcheuse habitude de crier. C'est quelque chose qui n'est pas toujours très agréable. Lorsque je suis triste, en revanche, je me montre extrêmement silencieuse et ce, tout simplement parce que je ne tiens pas à ce que les sanglots s'entendent dans ma voix. Simple question de fierté. Lorsque je suis stressée ou angoissée, je fais les cent pas dans une pièce.

Je me ballade toujours avec des chocolats sur moi. Drôle d'habitude ? Je la tiens de mon meilleur ami, et de mon séjour à New-York.

Anecdote(s) :

NEW YORK ; 2009

« DEWITT ! Où êtes vous passée bon sang ? Il me semblait avoir été clair, lorsque je vous ai dit que ces papiers étaient urgents ! »

« Excusez-moi Monsieur Sullivan », dis-je alors faiblement, en entrant dans le bureau de mon boss et tout en déposant les contrats dont il avait eu besoin devant lui.

« Que ça ne se reproduise pas, où je vous renvoie illico d'où vous venez. »

Hochant la tête, je n'avais rien répondu. Faire profil bas. Prendre sur soi. C'était ce que je devais faire si je voulais garder ce boulot. Parce qu'il était important. C'était mon tout premier emploi depuis que j'avais commencé mes études, et même si mon travail ici se rapportait plus à celui d'une secrétaire, qu'à celui d'une éditrice et que j'étais payée une misère pour tout ce que j'effectuais, je ne pouvais pas me permettre de le perdre comme ça. Ce job, c'était la chance de ma vie. Une chance qui ne se représenterait pas deux fois et qui me permettrait d'acquérir un peu plus d'expérience dans l'édition, et surtout de poursuivre mes études.

« Vous voulez quelque chose, peut-être ? » me demanda-t-il, l'air agacé.
« Pardon ? »
« Pourquoi restez-vous plantée là ? Vous pouvez disposer, merci. »

Acquiesçant à nouveau d'un signe de tête, je m'éloignai du bureau pour me diriger vers la porte lorsqu'il m'interpella à nouveau :

« Ah, et fermez la porte en sortant. Merci.»

Je levai les yeux au ciel, avant de m'exécuter et de fermer la porte derrière moi. Poussant un léger soupir, je me dirigeai en direction de mon bureau – ou plutôt du box – qui m'était destiné. M'installant à celui-ci, je poussai un nouveau soupir lorsqu'une nouvelle voix – dont le ton était bien plus agréable, m'interpella à son tour :

« C'est qu'un con. »

Redressant la tête, je croisai le regard du jeune homme devant moi.

« Quoi ? »
« Sullivan. C'est qu'un con. Moi aussi, j'ai bossé avec lui. J'ai cru que j'allais jamais tenir. »

Il m'adressa un sourire sympathique auquel je répondis par un autre sourire, qui ressemblait plus à une grimace, cependant.

« Et comment tu as fait pour le supporter ? »
« Avec ça » répondit-il simplement en me tendant une boite de chocolat.

Lançant un regard sceptique sur ceux-ci, je relevais les yeux vers lui, perplexe. Il éclata de rire, avant d'en prendre un, et de le porter à sa bouche. Puis, tout en mangeant, il reprit :

« Je t'assure. Y'a pas meilleur remède pour oublier les tracas, et accessoirement cet idiot. Crois moi. C'est presque aussi efficace qu'une bouteille de rhum. »

Levant les yeux au ciel, je m'emparai à mon tour d'un chocolat. Lorsque j'eu mangé le premier, il m'adressa un léger sourire, avant de me demander :

« Alors? »
« Ils sont pas mauvais », répondis-je en haussant les épaules.

De nouveau, il rit, ce qui m'agaça légèrement. Se moquait-il de moi ? Je fronçai légèrement les sourcils, et lorsqu'il se calma, il me répondit :

« Je sais qu'ils ne sont pas mauvais. Ce que je veux savoir, c'est si ça t'a fait du bien. »
« Oh euh... Eh bien... Je ne sais pas trop, en fait. »

Prenant un nouveau chocolat, il me le tendit, tout en déclarant :

« C'est qu'il t'en faut encore un autre alors. »
« Combien va-t-il donc m'en falloir ? » demandai-je en acceptant le chocolat qu'il me tendait.
« Autant qu'il sera nécessaire pour que tu oublies combien ton patron est un tyran. »
« Ca peut prendre longtemps. »
« T'en fais pas, j'ai encore plein de boites dans les tiroirs de mon bureau », répondit-il avec un clin d'oeil.

Sa remarque eut au moins le mérite de me faire rire.

« Bon, à part supporter les sauts d'humeur de ton patron et les blagues débiles d'un collègue, tu as d'autres choses à faire en ville ? »
« Pas vraiment non. »
« Vrai ? Pas même un peu de shopping, une sortie à faire entre amis ou je ne sais quoi d'autre encore ? »
« Rien de tout cela. Je n'ai pas encore été payée et n'ai pas encore assez d'argent pour faire les magasins et en ce qui concerne les sorties entre amis, encore faudrait-il que j'en ai en ville. »
« Pas faux. Remédions à cela, dans ce cas. J'me présente : Caleb Ryan Sullivan », dit-il me tendant la main.
« Sullivan comme...? »
« Comme Peter Sullivan ? Oui. Je suis éditeur ici depuis quelques mois, et accessoirement fils du tyran qui te sert de patron. »
« Oh mon Dieu je suis vraiment... »
« Désolée ? Y'a pas de quoi l'être. Avoir un père comme lui, c'est pas toujours une partie de plaisir. »
« Oh, je m'en doute. Mais quand bien même, j'aurais jamais dû critiquer ton père... »

Il leva la main, pour me couper.

« Y'a pas de mal, crois moi. Et quand on y réfléchit bien, tu n'as rien dit de très déplaisant sur lui. Ce que je trouve d'ailleurs dommage. »

J'esquissai un léger sourire, lorsqu'un cri me fit sursauter.

« DEWITT ! DANS MON BUREAU ! IMMEDIATEMENT ! »
« Et le voilà qui recommence... »

Levant les yeux au ciel, je me levai de mon bureau, passant devant Caleb pour regagner le bureau de son père. Quelque chose me disait que j'allais passer un sale quart d'heure.

« T'en fais pas, Reese. Il ne mord pas toujours. »

Adressant un sourire à Caleb, j'entrai dans la pièce, sans même réagir au fait qu'il m'avait appelée par mon prénom alors que je n'avais pas eu le temps de me présenter...

HOPE MILLS ; De nos jours

« Alors, t'en penses quoi ? », demandai-je à Caleb, un sourire aux lèvres.

Il était le premier à voir mon appartement. Son avis sur celui-ci était important, pour moi. D'abord parce que Caleb comptait beaucoup pour moi, mais aussi parce qu'habituellement, je n'amenai aucun ami, et presque aucune conquête dans cet endroit, car c'était petit. Beaucoup plus petit que ce à quoi j'avais été habituée dans mon enfance, et même à New-York. Si Caleb visitait les lieux, aujourd'hui, c'était pour une bonne raison : parce qu'il avait décidé de rester à Hope Mills, et que nous avions convenu, tous les deux, de vivre en colocation. La colocation. Une expérience que beaucoup m'avaient conseillé de vivre, quand j'avais quitté la ville pour New-York. Finalement, une fois sur place, je m'étais trouvé un petit studio dans lequel j'avais séjourné seule. A mon retour à Hope Mills, là aussi, j'avais voulu jouer les indépendantes. Cela n'avait pas plu à mes parents. Ils avaient toujours pensé, dans le fond, que je resterai le plus longtemps possible chez eux, et mon départ leur avait fait un choc. Cependant, ce départ, cette indépendance, m'avaient été nécessaires. Et je ne les regrettais pas. Et puis, ça n'était pas comme si j'avais fait une croix sur mes parents. Nous vivions encore dans la même ville, j'allais déjeuner chez eux tous les dimanche, et on s'appelait même régulièrement. Ce départ, ça avait juste été un moyen comme un autre pour moi de m'affirmer, en tant qu'adulte, et en tant que femme. Et avec le temps, ils avaient fini par l'accepter et par s'y accommoder.

« Hm... C'est... petit. Mais agréable. », me répondit-il dans un sourire.

Il avait raison. Cet appartement était petit. Et nous y vivrions très certainement à l'étroit... Mais il était hors de question pour moi de le reconnaître ; simple question de fierté.

« Tu plaisantes ? Cet appart' est parfait. Il ne vaut peut-être pas celui que tu avais à New-York, mais il en jette. »
« Je n'irai pas jusque là non plus. Mais c'est vrai qu'il sera très bien. Et puis, quand on aura un peu d'argent, on pourra s'acheter une grande villa. »

Je retins un léger rire aux mots de mon meilleur ami.

« D'ici là, on aura peut-être eu le temps de se trouver une moitié avec qui acheter cette villa. »
« Qui sait... En attendant, la colocation ne sera pas pour me déplaire... », ajoute-t-il, un vague sourire aux lèvres.
« On verra si tu tiendras toujours le même discours après m'avoir supportée une semaine entière. »
« Je suis sûr que ça sera le cas. »
« Trêve de plaisanterie. Il faut ranger pour te faire un peu de place »
« C'est vrai que c'est pas avec tout ce bordel que je risque de laisser quoi que ce soit ici. »

Je lançai un regard réprobateur à Caleb qui éclata de rire.

« Ok, je me tais. On commence par quoi ? »
« Hm... La commode ? »
« C'est parti ! »

Ni une ni deux, il était déjà parti en direction de celle-ci. Prenant toutes les affaires que j'avais déposées dessus, il les déposa cette fois sur le canapé, et commença à faire le tri.

« Bon sang, tu regardes ton courrier de temps en temps ? »
« Oui, pourquoi ? »
« Parce que cette facture date d'il y a trois mois, et que tu ne l'as toujours pas ouverte ! »

Il se mit à rire tandis que, paniquée, je lui pris l'enveloppe des mains avant d'inspecter le courrier en question.

« Je comprends mieux pourquoi je reçois des lettres de rappel maintenant. »

Il rit de nouveau et je me tournai vers lui.

« Quoi ? »
« J'arrive pas à comprendre comment quelqu'un d'aussi ordonnée que toi dans son travail peut être aussi bordélique dans sa vie privée. »
« C'est une des rares choses que mes parents ne m'ont pas appris à faire : ranger. »
« Je vois ça... »

Reprenant notre tri – et notre rangement, je m'arrêtai sur une autre enveloppe, différente cette fois-ci. Une enveloppe sur laquelle n'était inscrit ni mon nom, ni mon adresse. Une enveloppe qu'on m'avait donnée en mains propres, quelques semaines plus tôt. La personne qui me l'avait donnée, c'était Noam Tanner. Noam, ou le stéréotype même du type détestable. Correction. Il n'était détestable qu'à mes yeux. Parce qu'il représentait tout ce que je détestais chez un homme. Sa supériorité, son habitude à toujours tout avoir à ses pieds, son attitude elle même, tout, en lui, m'exaspérait. C'était devenu physique, avec les années, après qu'il ait commencé à faire de moi la victime de ses moqueries de gamin. Des moqueries auxquelles j'avais bien entendu toujours répondu. Parce qu'il avait toujours été hors de question, pour moi, de le laisser me dominer, d'une façon ou d'une autre. Tanner méritait que quelqu'un le remette à sa place. Pendant toute notre adolescence, j'avais endossé ce rôle.

Cette enveloppe, que je tenais entre mes mains, je n'avais pas osé l'ouvrir. Pourquoi ? Parce que l'attitude qu'avait eu Noam en la déposant devant moi m'avait semblée étrange... Etrange, parce que je n'étais que très peu habituée à ce qu'il se montre non pas forcément gentil avec moi, mais au moins aimable. L'amabilité, entre nous, n'avait que très rarement eu sa place. Nous étions plus habitués à la provocation et aux remarques désagréables. Entre lui et moi, ça n'avait jamais été l'amour fou. Bien au contraire. Ca avait toujours été la guerre. Alors, cette enveloppe, et son contenu, je m'en méfiais presque autant que je me méfiais de Noam. Ce que celle-ci contenait, j'en étais certaine, n'était pas positif. Il avait mûri, depuis le lycée, et n'aurait certainement pas laissé dedans l'objet d'une de ses blagues débiles... Alors... Que renfermait-elle ? Je n'en savais rien. Quelque chose me disait simplement que son contenu me nuirait, d'une manière ou d'une autre, comme Noam m'avait toujours nuit.

« Reese ? C'est quoi cette enveloppe ? »

La voix de Caleb me ramena à la réalité. Posant mon regard sur lui, je haussai les épaules, et répondis :

« J'en sais rien. On me l'a donnée, y'a quelques jours... »
« Et y'a quoi, dedans ? »

Je secouai la tête.

« Je n'en sais strictement rien. »
« Ca ne t'intrigue pas ? »
« Si, un peu. »
« Alors, pourquoi tu ne l'ouvres pas ? »
« Parce que je ne fais pas confiance à celui qui me l'a donnée. »
« C'est un ex ? »

Au simple fait que Caleb puisse s'imaginer qu'un jour, Tanner et moi ayons pu sortir ensemble, je ne pu m'empêcher de rire.

« Non. Juste un ancien camarade. »

Je reposai mon regard sur l'enveloppe, la fixant quelques instants, comme si cela allait me permettre de deviner son contenu.

« Ouvre la. »
« Non. »
« Si. »

Soupirant, je m'exécutai. Avec douceur, je sortis les documents qui s'y trouvaient. Il s'agissait d'actes de naissance. Fronçant les sourcils, j'examinai ces derniers d'un peu plus près. M'observant, Caleb ramassa la lettre qui était tombée de l'enveloppe, et me la tendit. Prenant celle-ci entre mes mains, je commençai à la lire...

Quelques minutes plus tard...

« Ca va aller Reese. », me dit avec douceur Caleb, comme pour me calmer.

« Non, ça ne va pas aller. », répondis-je alors, la tête baissée, alors que je ne cessais de faire les cent pas.

« A bien y réfléchir, c'est pas grand chose. »
« Pas grand chose ? »

Je levai les yeux au ciel. Caleb ne comprenait pas. Il ne pouvait pas comprendre, il n'était pas à ma place.

« ils m'ont menti... Pendant des années. Putain Caleb on parle pas d'un petit secret de famille... C'est bien plus que ça ! J'ai deux frères ! »
« Arrête de marcher comme ça, j'arrive plus à te suivre. »

Je m'arrêtai, presque instantanément. J'avais les larmes aux yeux. Des larmes de rage.

« J'arrive pas à y croire. »
« Peut-être que ce que t'a dit ce mec, là, c'est pas vrai. Peut-être que ces papiers sont des faux... Tu devrais aller voir tes parents, pour leur demander. »
« Tu crois que c'est faux, toi ? »
« Non. Mais on sait jamais. »
« Oh putain.... C'est pas possible, Caleb. C'est vraiment pas possible. Je ne peux pas... Je ne veux pas... »
« Calme toi. Ca va aller, crois moi. »
« Non, non ça ne va pas aller ! T'as pas compris ? J'en veux pas, moi, de ces frères ! Ce ne sont pas mes frères ! Ces mecs, ils ne sont rien pour moi, rien du tout... J'y crois pas... Comment... Comment cet abruti de Tanner a pu croire que j'accepterai la nouvelle sans broncher ? Je suis sa soeur... Je suis …. sa soeur. »
« Il est si pire que ça ? »

Je secouai la tête.

« Non, je suppose que non. Il a plein d'amis, c'est qu'il doit avoir des bons côtés. »

Caleb sourit, amusé par ma remarque.

« Alors, c'est quoi le problème ? »
« C'est tout ça le problème... C'est que ces frères, qui débarquent... Ils vont foutre ma vie en l'air. Tout ce en quoi j'ai cru pendant des années... C'était que des conneries. Et mes parents... Comment ils ont pu leur faire ça ? Pour Jonas, le fils illégitime, je peux comprendre, et encore... Mais pour Noam- Oh mon Dieu. Je comprends mieux maintenant pourquoi il m'a détestée pendant toutes ces années... Ils doivent me détester, tous les deux. Je leur ai pris leur parents. »
« Arrête, tu leur a rien pris du tout. C'est pas ta faute si tes parents ont fait les mauvais choix. »

Je poussai un soupir, avant de revenir m'asseoir près de lui sur le canapé.

« Si l'un de tes frères t'a contactée, c'est qu'ils ne te détestent pas. Ils ont peut-être besoin d'en parler avec toi. Ils veulent peut-être te connaître. Ou du moins, celui qui t'a contactée doit le vouloir. »
« N'importe quoi. Noam Tanner n'a pas envie de me connaître. Il en a pas besoin. Il a déjà une soeur... Enfin... Il en a déjà eu une. Lynn. Elle était parfaite. Comme lui. Ils formaient la fratrie idéale. »
« Pourquoi tu dis qu'il en a eu une ? »
« Parce que Lynn... Elle est décédée... Y'a quelques années déjà. »
« C'est peut-être pour ça qu'il vient.»
« Pour quoi ? »
« Pour avoir une nouvelle soeur. »
« Arrête. Tu dis n'importe quoi. Ca ne lui ressemble pas le moins du monde. Et même si c'était vrai, je ne pourrais jamais faire le poids face à Lynn, la soeur parfaite, Miss-j'excelle-dans-tous-les-domaines. »
« Tu n'es pas si pire que tu le penses. »
« Peut-être, mais je ne suis pas aussi bien qu'elle. »
« Arrête de te sous-estimer. »
« J'me sous-estime pas, Caleb. J'fais que te dire ce qui doit passer par la tête de Tanner à ce moment... »
« Tu ne peux pas savoir. La meilleure solution, c'est d'aller le voir. De lui parler. Vous avez besoin de parler, tous les trois. Et avec tes parents aussi... »

Parler, à mes parents, à ce Jonas, à Noam, c'était bien la dernière chose dont j'avais envie à cet instant. Tout ce que je voulais, c'était prendre la fuite. Partir loin, très loin, et ne jamais revenir dans cette ville où tous les membres de ma famille légitime semblaient avoir décidé de me pourrir l'existence...

Pseudo : crystal
Sexe : féminin
Avatar : Amber Heard
Comment avez-vous connu Hope ? C'est Dieu qui m'y a conduite (ou pas ><)
Commentaires : :766807:
J'ai pas grand chose à dire, en fait... Si ce n'est que je suis heureuse d'être parmi vous ! <3